vendredi 7 septembre 2012

The End...


Nous sommes rentrés depuis près de 5 semaines maintenant…  Déjà ! Que le temps passe vite ! Après ce voyage au bout du monde, nous avions envie de vous faire partager nos impressions…
Au final, tout s’est bien passé pour nous. Nous n’avons jamais eu aucun problème et ne nous sommes jamais sentis réellement en danger dans un pays. Bien sûr, nous faisions quand même attention à ne pas avoir de signes extérieurs de richesse, nous ne laissions pas traîner nos sacs dans les terminaux de bus, les gares, les aéroports et nous évitions de traîner à la nuit tombée dehors selon les pays… Disons que le bon sens s’applique à un voyage pareil !

Beaucoup de gens nous demandent ce que nous avons préféré et c’est une question à laquelle il est impossible de répondre car nous avons vraiment vu de belles choses et fait de belles rencontres dans bon nombre d’endroits !
Après, nous pourrions vous dire pourquoi on part dans ces pays et surtout ce qu’on y trouve :

- l’Inde, c’est le dépaysement total. Un choc de culture qu’on se prend en pleine « gueule »… Une autre manière de voir les choses qui va complètement à l’encontre de notre culture d’européens et qu’il ne faut surtout pas chercher à comprendre. Nous avons bien entendu vu beaucoup de pauvreté et ça n’était pas facile tous les jours. En même temps, ce pays si pauvre est également très riche… en couleurs, en odeurs, en sourires. Il y a toujours du monde partout, un trafic de folie... Ils ont également un esprit très commerçant qui devient un peu fatiguant parfois.
Malgré cela, nous avons trouvé les indiens très curieux et le contact s’établissait plutôt facilement même si parfois la barrière de la langue se faisait sentir. De plus, c’est un pays très bon marché (18 euros par jour/personne) où l’on trouve beaucoup d’artisanats. Au final, l’Inde, c’est un peu surréaliste et c’est sans doute ça qui nous a plus aussi ! Si on y retournera ? Oh que oui !

- la Thaïlande, nous l’avons trouvé un peu trop tranquille. Tout était facile et c’est vrai qu’après l’Inde, ça nous a fait bizarre. C’est une destination devenue très touristique mais cela reste encore bon marché (31 euros par jour/personne). On y mange très bien, les gens sont gentils même si il n’est pas toujours facile de se faire comprendre (d’autant qu’ils ont un très mauvais anglais…).
Il y a vraiment de très belles îles au Sud et c’est sans doute ce que nous avons préféré. Idéal pour ceux qui veulent aller se reposer pendant les vacances et faire un peu de plongée, mais également très bien pour les familles car vraiment aucun problème d’insécurité. Par contre, attention au choix de ou des îles car certaines sont plus réputées pour leurs full moon party (grosses soirées de beuveries) plutôt que pour leur calme… Nous étions à Koh Tao et nous n’avons pas été déçu.

- le Laos est un pays que nous avons trouvé plus authentique. Encore une fois, malheureusement, qui dit pays authentique dit pays pauvre. C’est donc un pays plutôt bon marché également (22 euros par jour/par personne).
Nous avons beaucoup aimé ce côté encore sauvage du pays. Les routes par toujours asphaltées, les villages perdus au milieu de nulle part, la certaine timidité de ce peuple très gentil. Nous y avons trouvé une forte influence française du fait du protectorat mais ça n’était pas pour nous déplaire !
L’endroit pour lequel nous avons vraiment eu un coup de cœur là-bas, c’est sans hésiter Don Det, l’île sur laquelle nous avions passé 4 ou 5 nuits en bungalow au bord du Mékong avec les buffles devant notre terrasse avec hamacs !

- le Cambodge, c’était encore autre chose. Un pays également très authentique malgré l’aspect plus touristique mais une histoire tellement difficile qu’on la sent encore transpirer au travers de l’attitude des gens.
Nous avons trouvé ce pays moins bon marché que ce que nous le pensions (27 euros par jour/par personnes). Plusieurs raisons : premièrement, la ville de Siem Reap où se trouvent les temples d’Angkor (qui sont incontournables) n’est pas si bon marché que ça ; deuxièmement, depuis que l’ONU est passé par là, le dollar lui est resté…  Du coup, quand vous êtes touristes, on vous propose directement le prix en dollars et bien sûr, cela coûte plus cher !
Nous y avons fait de belles rencontres et avons vraiment été choqué par le génocide des khmers rouges. Il faudra encore longtemps aux cambodgiens pour digérer ce qu’il s’est passé. Malgré tout, les gens restent toujours très souriants, très gentils.
L’un des endroits que nous avons préféré est sans doute Koh Tonsay, l’île du lapin. Nous nous y sommes régalés de poissons et de crabes comme nous n’en avions pas mangé depuis bien longtemps ! Et le poivre de Kampot, un délice !

- la Nouvelle-Zélande, ça a été un peu le retour au monde moderne après les deux premiers mois en Asie. Le meilleur moyen de découvrir ce pays est incontestablement le camping-car. On ne vient pas ici pour les villes mais pour les paysages… Des paysages comme nous n’en avions jamais vu. Des lacs, des montagnes, des couleurs, des grandes étendues que Jonathan a comparé au Canada. Un sentiment d’être seul au monde sur des routes où l’on ne croise pas grand monde.
L’île du Sud est bien plus belle que l’île du Nord, beaucoup plus sauvage. Par contre, attention aux saisons inversées ! Déjà en Mars, nous n’avons pas eu très chaud !
Un budget plus costaud aussi (75 euros par jour/pers) même si on ne fait pas énormément de folie…

- l’Australie, c’était une grande première pour Jonathan. Pour moi, c’était un passage obligé dans ce tour du monde. Je l’avais toujours dit « I’ll be back somedays »… Et nous n’avons pas regretté de l’avoir mis sur notre liste. Nous y avons retrouvé des amis français mais également australiens. Cela nous a fait du bien de retrouver un peu un chez nous pendant quelques temps.
Nous avons eu la chance de voyager dans une grande partie du pays. Nous avons à la fois vu des endroits que j’avais déjà eu l’occasion de visiter il y a 5 ans notamment sur la côte Est. Pour tout vous dire, tout était plus touristique et du coup, plus encadré (parfois trop par rapport à ce que j’avais connu), plus cher (60 euros par jour/pers)… Par contre, le Nord (Kakadu National Park) et notre descente par le Centre jusqu’à Adélaïde (Uluru, Kata Tjuta) un régal!
Ce qui est appréciable ici en Australie, c’est la variété des paysages, si différents d’une région à l’autre. Comme en Nouvelle-Zélande, nous y avons vu de magnifiques paysages avec de grandes étendues qui nous aussi donné l’impression parfois d’être seul au monde. On a eu un peu de mal à retourner « en ville » après cela !
Sydney est également une ville que nous aimons beaucoup. Certains préfèrent Melbourne mais pour nous, le charme n’a pas fait effet.

- le Chili, ça a été le début de la fin, nos deux derniers mois de voyage. Fini l’anglais, place à l’espagnol… Pas facile au début et puis on s’y est fait. Nous avons souvent comparé ce pays à l’Espagne et plus nous avons avancé dans notre voyage, plus nous l’avons pensé !
Ce qui est dommage dans ce pays, c’est que tout tourne autour de la capitale Santiago… Sortie de là, les villes et villages sont bien plus pauvres… Du coup, Santiago continue d’attirer de plus en plus de monde alors que cette ville a déjà une population monstre. Pour exemple, ici on n’hésite pas à changer le sens de boulevard entier pour les mettre en sens unique 3 fois par jour afin d’essayer d’enrailler le flux de véhicules !!
Et pendant ce temps-là, le reste du pays décline hormis certains coins touristiques et d’autres où se trouvent des mines, des vignobles… Un peu dommage car les inégalités se creusent et cette situation ne peut qu’aller au conflit un jour ou l’autre. (34 euros par jour/pers)

- la Bolivie, nous ne l’avions pas prévue mais elle s’est imposée à nous dès notre départ. Nous avions rencontré des français en Inde qui nous avaient absolument recommandé de nous y rendre, ne serait-ce que pour aller au Salar d’Uyuni. Ils nous avaient même laissé entendre que c’était l’un des endroits les plus beaux au monde ! C’est vrai que nous n’avons pas regretté d’y être allé. Les 3 jours d’excursion en 4x4 que nous avons fait font partie des très bons souvenirs que nous avons de ce pays, tout comme la route de la mort à vélos aux alentours de La Paz.
Nous avons trouvé ce pays très authentique, sans doute le plus authentique des 4 pays d’Amérique du Sud que nous avons visité, pas trop touristique et plutôt bon marché (30 euros par jour/pers). Il y avait également beaucoup d'artisanat que nous avons d'ailleurs retrouvé dans les autres pays.
Nous avons adoré les paysages très différents selon les régions. Ici, mieux vaut être préparé à être en altitude car une bonne partie du pays se trouve à plus de 3000 m.
Il paraît qu’il y a également de très belles villes classées à l'UNESCO mais nous n’avons malheureusement pas eu le temps de nous y rendre.

- le Pérou est un des pays que nous avons trouvé beaucoup trop touristique. Nous n’avons pas trouvé les péruviens très sympathique et surtout, leur esprit très pour ne pas dire trop commerçant dans les villes touristiques nous a rapidement fatigué. Cela nous a rappelé notre séjour en Inde. Nous espérions faire de belles rencontres notamment lorsque nous nous étions rendus sur les îles du Lac Titicaca pour passer 2 jours dans une famille. Mais quelle déception…
Le Machu Picchu lui ne nous a pas déçu mais notre portefeuille en a pris un coup. Il faut compter minimum 200 dollars par personne pour s’y rendre et pour l’entrée. Nous avons trouvé ce pays un peu cher par rapport au niveau de vie (55 euros par jour/pers)

- l’Argentine nous a permis de finir en beauté. Nous y avons rencontré une population d’une gentillesse et d’une sympathie incroyable. Nous avons adoré cette influence italienne que l’on retrouve partout mais surtout à Buenos Aires. Il est impressionnant de voir à quel point celle-ci s’est mélangé à la culture argentine. D’ailleurs, ici, on mange très bien (la viande notamment est un délice) et ils ont du très bon vin.
Buenos Aires est bien sûr incontournable lors d’un séjour en Argentine avec notamment le marché des brocanteurs de San Telmo et le quartier de La Boca. Les alentours de Salta (notamment le Sud) sont également très très beaux. Les premiers jours avec notre voiture de location (Salta, Cafayate, Cachi, Salta) font partie des plus beaux souvenirs de notre périple là-bas.
En revanche, attention à ne pas vous y rendre pendant les vacances scolaires des Argentins, il y a du monde partout  et il devient très difficile de trouver un hôtel sans avoir réservé des mois à l’avance !
Gare à l’inflation par contre car ici, tout augmente très vite et les guides touristiques sont rapidement dépassés en terme de prix. Pour exemple, en 2 ans, les prix des taxis ont augmenté de plus de 200% !! (60 euros par jour/pers)

Ainsi s’achève notre blog... Il n’a pas toujours été facile de l’alimenter, mais nous espérons que vous aurez voyagé un peu avec nous grâce à lui !! 
Ce dernier post vous aura sans doute éclairé sur notre expérience et qui sait, vous donnera peut-être envie de voyager dans ces pays à votre tour!!

mardi 14 août 2012

Argentina la Bella...

Après avoir passé 2 semaines en Argentine, voici venu le temps du dernier retour d’expérience de notre périple ! 

L’Argentine ayant une superficie faisant près de 5 fois et demie celle de la France, vous imaginez bien qu’une fois encore, nous n’avons pas pu tout voir ! Nous nous sommes contentés du Nord dans la mesure où nous étions en hiver ici et que déjà à Buenos Aires, il ne faisait pas bien chaud. La Patagonie, la Terre de Feu, ce sera certainement pour une autre fois car pour tout vous dire, nous les avons trouvé sacrément sympathiques les argentins. Combien de fois êtes-vous allés au restaurant en faisant la bise à la serveuse en partant en tant qu’étranger dans un pays ??lol

Par contre, la mauvaise surprise de notre séjour ici, c’est que nous nous sommes retrouvés en vadrouille en pleines vacances scolaires d’hiver… Laissez nous vous dire que les prix n’étaient pas ceux auxquels on s’attendait, d’une parce que depuis plusieurs années, l’inflation ici est assez impressionnante (un exemple, plus de 200% d’augmentation des prix des taxis en 2 ans…) et deux parce qu’étant donné qu’il y avait du monde partout, le tarif des hébergements avaient augmenté… On n’a d’ailleurs jamais autant galéré à trouver des hôtels qu’ici en Argentine !

Niveau économie, nous avons vraiment été frappé par la différence de train de vie entre certains quartiers de Buenos Aires (et même plus généralement cette ville) et le reste du pays. Tout tourne autour de Buenos Aires (un peu comme au Chili avec la ville de Santiago, qui représente 70 % de l’économie nationale), une super métropole où tout est possible alors qu’aux alentours, les villes sont bien plus pauvres, bien moins entretenues, etc.

Niveau politique, les choses restent compliquées. Le dernier taxi  que nous avons pris pour nous rendre à l’aéroport a résumé la situation en nous disant : 
« Nous avons un gouvernement de gauche qui agit comme un gouvernement de droite. Ils nous disent que tout va bien alors que tout va mal ! Moi je travaille 14 heures par jour pour pouvoir vivre correctement. La plupart des gens qui ont des enfants sont obligés d’avoir deux métiers… et eux, ils s’en mettent pleins les poches».
La situation est tellement instable financièrement que le gouvernement a interdit la vente de dollars dans le pays depuis le mois d’octobre 2011. En effet, étant donné qu’il y a une très forte inflation, les argentins préfèrent conserver des dollars ; hors cela pourrait provoquer un effondrement du système. Du coup, pendant ce temps-là, le gouvernement en profite pour rembourser les dettes du pays en dollars… !

L’Argentine, c’est un peu l’Italie de l’Amérique du Sud. Etant donné qu’il y a eu une énorme vague d’immigration italienne il y a longtemps et que ceux-ci se sont très bien intégrés, il en résulte un sacré mélange de culture. Un argentin parle espagnol avec une intonation italienne. Il remplace les « y » et les « ll » par « ch », ce qui n’est pas tout à fait la même chose ! Plutôt déconcertant quand on a du mal à aligner une phrase en espagnol, mais au final, on s’y fait. Ici, tous les restaurants proposent des pâtes, des gnocchis, des pizzas, des milanaises… à l’italienne quoi !

Nous avons trouvé que dans ce pays, on mangeait mieux que chez les voisins même si une fois encore, les légumes n’étaient pas de la partie! La viande ici est un délice… accompagnée une fois encore de frites !! Ici, pas d’hormones de croissances ou d’antibiotiques, les bêtes se nourrissent exclusivement d’herbes et on sent la différence ! On s’est également régalés d’empanadas, ces petits chaussons fourrés au bœuf, au poulet, au jambon et au fromage, etc, qui sont très pratiques pour déjeuner sur le pouce.

Le vin est également très bon. Rappelons que l’Argentine est classée sixième parmi les pays producteurs et consommateurs de vin dans le monde. Le Malbec nous a bien plu mais par contre ici, le vin est plutôt costaud, près de 14 voire 15° ! Ils le boivent généralement mélangé avec de l’eau gazeuse… No comment !

Ici, on boit aussi de la yerba maté, la boisson nationale que l’on consomme dans une calebasse à l’aide d’une sorte de paille en métal appelée bombilla. Pas extraordinaire car plutôt amer comme thé mais ici, tout le monde en boit. On voit les gens se balader avec leur maté à la main et le thermos dans l’autre !!

La conduite ici, n’en parlons pas ! Quand il n’y a pas de feux, ne comptez pas sur les voitures pour s’arrêter vous laissez traverser ! Et quand on se décide à louer une voiture, mieux vaut être vigilant. En ville, on conduit sans hésitation pour rester dans le flot de véhicule et en dehors des villes, on fait surtout attention aux fous du volant qui n’hésitent pas à doubler sans visibilité, obligeant parfois le conducteur arrivant en face à prendre le bas-côté! En deux semaines, on aura quand même vu deux accidents dont un sur l’autoroute avec 6 ou 7 véhicules impliqués le jour de notre arrivée !

Dans ce pays, le  « futbol » est une religion dont les joueurs tels que Diego Maradona ou Lionel Messi sont des dieux vivants ! Un grand nombre d’argentins est fervent supporter de l’équipe nationale ou des diverses équipes locales. Nous avons pu en avoir un aperçu en arrivant dans le quartier pauvre de La Boca, où se trouve le club mythique de Boca Junior. Les habitants du quartier et notamment les jeunes affichent naturellement le maillot jaune et bleu de leur club de cœur.
Si le quartier a su déchaîner les passions liées au sport, il a également été le point de départ du tango. Celui-ci s’est développé à la fin du XIXème siècle, alors que des milliers d’immigrants (surtout venus d’Italie) arrivaient pour commencer une nouvelle vie. Aujourd’hui, le tango fait partie intégrante de la culture populaire argentine.


Nous avons adoré l’Argentine pour :

- la gentillesse de la population
- la gastronomie
- la beauté des paysages
- les cactus à perte de vue


Nous avons moins aimé l’Argentine pour :

- la période que nous avions choisi pour nous y rendre, sans doute pas la meilleure !
- les prix excessifs pratiqués par les hôteliers surtout en période touristique


Nous avons été surpris par :

- les écarts de richesse entre Buenos Aires et le reste du pays
- la conduite dangereuse des argentins
- la manière de s’exprimer des argentins, à l’italienne !


Pour ce qui est de notre itinéraire, nous avons commencé par Buenos Aires, où bien sûr il faut compter quelques jours pour visiter au moins, avant de remonter au Nord.
San Ignacio s’est avérée être une étape peu intéressante. La ville de Puerto Iguazu ne présentait guère d’intérêts mais le parc des chutes d’Iguazu valait le détour. Il y aurait eu moins de monde, on aurait apprécié. Rappelons que nous avions dû attendre plus de 3h sur une passerelle pour voir LA cascade du parc.
Nous n’avons pas regretté d’être allés dans la région de Salta. La ville en elle-même était sympa mais sans plus. Par contre, la région alentour nous a emballé. La location de voiture s’est avérée bien pratique et la boucle que nous avons effectué, Salta – Cafayate – Cachi – Salta, a vraiment été un moment fort de ces deux semaines. La deuxième boucle que nous avons effectuée, Salta – Pumamarca – Tilcara - Humahuaca, s’est révélée moi intéressante et surtout nettement plus touristique étant donné que la route était asphaltée !


mardi 7 août 2012

L'Aventure s'achève à Buenos Aires...

Nous arrivons comme prévu vers 12h30 à Retiro, le terminal des bus de Buenos Aires. Nous sortons ensuite à la recherche du bus qui nous emmènera à notre hôtel Chill House, dans le quartier d’Abasto. Renseignés par des policiers, nous trouvons facilement et après avoir galéré à faire de la monnaie (il en faut absolument pour le bus mais personne n’en a jamais… et quand les gens en ont, ils veulent la garder…), nous pouvons enfin monter dans le bus.
Une petite demi-heure plus tard, nous entrons dans le patio de l’hôtel. Tenu par un français et un argentin, l’endroit est vraiment très sympa. Ils ont acheté il y a 5 ans maintenant et ont tout rénové eux même à l’aide de matériels de récupération. Nous avons apparemment la meilleure chambre et c’est vrai que nous n’avons pas à nous plaindre. Un bien bel endroit pour finir notre périple !

Nous déposons nos affaires, prenons une bonne douche et partons déjeuner dans un restaurant conseillé par l’hôtel, Mussetta. Une nouvelle fois, nous ne sommes pas déçus. On doit dire quand même qu’en Argentine, si on connait les bonnes adresses, on mange très bien.

Nous profitons de la fin d’après-midi pour commencer à préparer nos affaires. Ayant déjeuné tardivement, nous ne partons dîner que vers 23h et visiblement, nous ne sommes pas les seuls ! Le restaurant où nous souhaitions nous rendre affiche complet et une queue s’est déjà formée devant. Nous partons donc un peu plus loin et finirons à la Casa del Queso, un endroit où l’on mange surtout des plateaux de fromages et de charcuterie.


Le lendemain, pour notre dernier jour, nous commençons la journée en nous rendant à la rue Murillo, une rue où sont rassemblées de nombreuses boutiques de cuir. Au final, on se rend vite compte qu’ils vendent un peu tous les mêmes choses.

Après une petite heure, nous reprenons le métro dans l’autre sens pour rejoindre le centre ancien. Nous descendons vers la Plaza de Mayo et irons en marchant sur l’Avenida de Mayo jusqu’à la Plaza del Congreso. C’est ici que sont regroupées la plupart des administrations, des banques et des commerces. La Plaza de Mayo est une place très symbolique. Il s’agirait de l’endroit où se sont installés les Espagnols à leur arrivée en Argentine. Elle a également été le lieu de rassemblements et d’évènements qui ont marqué l’histoire de la ville.

En chemin, nous passons devant la Casa de Gobierno, également appelée Casa Rosada à cause de sa couleur rose saumon. Le Président Sarmiento ne voulant froisser aucun des 2 parties politiques principaux, il fit peindre successivement le bâtiment en rouge puis en bleu.





Nous continuons ensuite à flâner sur l’avenue profitant des nombreux bâtiments anciens et des petits magasins. Nous déjeunons à Burger King (et un burger de plus !) avant de repartir tranquillement en direction du métro pour rentrer à notre hôtel.





Nous passons la fin d’après-midi à refaire nos sacs en prenant le soin de laisser tout ce dont nous n’aurons plus besoin.

Le soir venu, nous retournons au restaurant de la veille, Arturito. Cette fois, nous arrivons plus tôt et malgré les nombreuses réservations, obtenons une table. Nous nous régalons une dernière fois d’une bonne viande accompagnée d’un bon Malbec.

En milieu de soirée, nous quittons les lieux pour nous rendre à « La Cathédrale », une milonga, autrement dit une immense salle de bal où l’on vient danser le tango. Nous aurions pu choisir d’aller voir un spectacle mais d’une, le prix n’est pas le même et de deux, les spectacles sont très touristiques.
Après avoir payé le droit d’entrée, nous découvrons la grande salle à la décoration brute. Nous nous attablons autour de la piste. Dans la petite salle à côté, nous apercevons un groupe prenant un cours, tandis que dans la grande salle où nous nous trouvons, plusieurs couples dansent.
Nous passons un moment à les regarder danser le tango. Il y a des jeunes, des moins jeunes, des couples, des amis, des débutants, des expérimentés... L'endroit vaut le détour!
En fin de soirée, nous rentrons à notre hôtel finir nos préparatifs.


Le lendemain matin, nous nous levons tôt, déjeunons et fermons une dernière fois nos sacs. A 10h30, notre taxi nous récupère à l’hôtel et nous voilà partis pour l’aéroport d’Ezeiza, à 35 kilomètres de Buenos Aires. Nous passons sans encombre la sécurité de l’aéroport à notre grande surprise car nous ramenons dans nos bagages un morceau de cactus mort ! S’ensuit un vol de 13h en direction de Londres où ne dormirons guère ayant un bébé plutôt grognon deux rangs devant nous !

Nous atterrissons le lendemain matin vers 6H30 avec un peu d’avance. Tant mieux car en cette période de Jeux Olympiques, traverser la ville pour changer d’aéroport peut s’avérer compliqué. Aussitôt descendus de l’avion, nous accélérons le pas pour sortir au plus vite de Heathrow. Nous récupérons rapidement nos bagages, prenons le train express pour changer de terminal et nous arrivons enfin au guichet des bus effectuant la navette entre les aéroports. Il n’y en a qu’un par heure et il faut compter près de 1h30 pour le transfert.
Difficile de croire que nous sommes à Londres après tous ces mois de voyage !

Une vingtaine de minutes plus tard, nous sommes dans le bus et après quelques minutes, nous nous endormons… Réveillés par le chauffeur annonçant que nous venons d’arriver à l’aéroport de Stansted, nous sommes surpris d’être déjà arrivés !
Nous passons sans encombre les divers contrôles et embarquons enfin pour notre destination finale Marseille, notre 17ème vol !!! 

A l’arrivée, nous retrouvons la chaleur d’un été dans le sud de la France et nos familles venues nous attendre impatiemment après ces longs mois d’absence !!

Après un café bien mérité, Jonathan repart du côté de Toulon, tandis que je rentre sur Montpellier...

Ainsi s’achève un périple de 7 mois qui nous aura conduit aux quatre coins du monde, permis de rencontrer des gens de tous les horizons, donné l’opportunité de voir des paysages magnifiques mais aussi des réalités économiques et sociales parfois difficiles... 
Nous prenons ainsi vraiment conscience que nous sommes loin d'être à plaindre en France!

Une bien belle expérience, une tranche de vie qu’on ne regrettera jamais...

mardi 31 juillet 2012

Salta "la linda" et ses alentours...

Il est près de 8h lorsque la navette pour l'aéroport d'Iguazu vient nous chercher directement à notre hospedaje. Alors que nous sommes en train d'enregistrer nos bagages, le steward nous informe que l'avion décollera avec une heure de retard. Habitués nous dirons à ce genre de situation, nous patientons dans la salle d'embarquement. 
Après un vol d’une heure et demi, nous atterrissons à l'aéroport de Salta. Les bagages en main, nous attendons le bus faisant la navette avec le centre-ville de Salta. Jouant encore de malchance, le bus ne viendra pas. En effet, notre vol ne compte pas suffisamment de passagers et ce n'est donc pas rentable ! Ok, ça c'est fait! Nous prenons donc un taxi pour nous rendre à notre hôtel, situé à 6 kilomètres de là. 

En 20 minutes, notre vieux chauffeur nous conduit devant l'hostal Palo Santo. En prenant possession de notre chambre, nous comprenons rapidement que la chambre ne correspond pas à ce que nous avions réservé sur le site internet de hostelbookers! La chambre est des plus inhospitalières : il y a de la moisissure aux murs, la vue jardin s’est transformée en vue patio, la salle de bain soit disant privative est en dehors de la chambre, les toilettes fuient!
De retour à l'accueil, la réceptionniste nous signifie que hostelbookers nous aurait vendu une chambre qui n'était plus disponible à la vente. Au final, nous avons obtenu la dernière chambre mais aussi la plus horrible! Etant donné que nous sommes en pleine vacances scolaires d’hiver en Argentine, nous savons qu’il nous sera difficile de trouver un hébergement. Après quelques minutes de négociation, nous héritons d'un discount sur le prix de la chambre.

Nous partons ensuite en direction du centre-ville pour aller manger, tout en ayant l’intention d’essayer de trouver un logement plus décent. Un hôtelier nous conseille de passer directement par l'office de tourisme de Salta. Sur place, après quelques appels téléphoniques infructueux, l'hôtesse nous trouve finalement un hébergement non loin de là. 
En moins de deux, nous arrivons à l'hostal El Aljibe. Situé au cœur de Salta, l'hébergement nous semble beaucoup mieux que celui que nous avons actuellement. Nous repartons donc reprendre nos affaires à l'hostal Palo Santo avant de revenir une vingtaine de minutes plus tard.

Après nous être rapidement installés, l’après-midi étant déjà bien avancée, nous partons à nouveau pour déjeuner. En chemin, nous nous renseignons pour la location d’une voiture. Nous avons prévu de visiter une partie de la région du nord-ouest argentin pendant les 5 prochains jours. Pour cela, la voiture reste sans doute l’une des meilleures solutions.
Les deux premiers loueurs auprès de qui nous nous renseignons, Europcar et Avis, n’ont plus la moindre voiture ! (Maudites vacances scolaires !) Finalement, l’un deux nous indique une troisième adresse, Atlas Rent où nous devrions trouver notre bonheur. Nous nous y rendons immédiatement et en effet, nous trouvons une voiture. C’est une Chevrolet, pas un petit modèle mais bon cela fera l’affaire, d’autant que nous avons pas mal de barda et louer une voiture en cette saison s’avère plus compliquée que prévu. Enfin, nous pouvons aller déjeuner alors qu’il est près de 17h !

Nous passons la fin d’après-midi tranquillement et dînons dans un restaurant argentin avec une french touch « Ma cuisine » ! Nous y sommes reçus en français par la femme du Chef. Ils ont habité près de 10 ans en France et sont rentrés pour se rapprocher de leurs familles. Le chef, lui, a fait ses début à Limoges, où il a grimpé les échelles jusqu’à en arriver à travailler dans des restaurants étoilés (dont l’un de Bernard Loiseau en Bourgogne). Il revisite la cuisine argentine en y ajoutant son savoir-faire français. Il nous avoue qu’il n’y a pas meilleure cuisine que celle de la France (nous ne pouvons qu’acquiescer !lol) et que les produits français lui manquent ! Ils sont très contents de pouvoir parler avec des français et c’est très sympa pour nous de pouvoir discuter avec eux tout en profitant d’une très bonne cuisine ! Nous ne regrettons vraiment pas d’être venus dans ce restaurant, attirés par les nombreux commentaires positifs sur le site internet Tripadvisor.


Le lendemain, c’est tardivement que nous sortons nous promener. Salta, située à 1 200 mètres d’altitude, compte plus de 700 000 habitants. C’est la ville la plus grande du nord-ouest argentin et ici, on la surnomme « la linda », la belle ! Il semblerait que ce soit l’une des villes d’Argentine où le patrimoine architectural a été le mieux préservé.
Nous passons dans un premier temps sur la Plaza 9 de Julio. En ce samedi et avec ce temps magnifique, de nombreuses familles se baladent. Nous faisons quelques photos avant de déjeuner sur le pouce.



Nous nous rendons dans un deuxième temps, à l’église San Francisco.


Enfin, nous profitons de l’après-midi pour flâner dans les nombreux magasins. Nous nous risquons à aller jusqu’au marché mais vu l’odeur nauséabonde du lieu, nous faisons rapidement demi-tour !

Le soir, voulant nous coucher tôt, nous sortons pour dîner vers 19h… Malheureusement pour nous, nous avions oublié qu’ici en Argentine, on mange tard. Après avoir tourné un moment dans le centre pour trouver un restaurant qui ne soit ni trop cher, ni trop touristique et qui ne soit pas complétement vide, nous nous décidons à retourner au restaurant de la veille. Après tout, on y mange bien. Pour cela, il nous faudra attendre jusqu’à 21h car le restaurant n’ouvre pas avant !! lol. Nous ne regrettons pas une nouvelle fois d’être allés dîner là-bas.


En ce dimanche matin, nous nous levons tôt pour prendre possession de notre voiture. Ici à Salta, il n’y a pas beaucoup de feux aux croisements et la priorité à droite n’existe pas en Argentine ! Il faut y donc aller au forcing. Nous préférons donc éviter de conduire aux heures de pointe pour quitter la ville.

Nous voilà donc en route pour notre première destination : Cafayate. Nous traversons la Quebrada de Las Conchas. Celle-ci commence après un bled du nom d’Alemania. A partir de là, la terre devient rouge, la végétation se fait plus aride et on voit surtout beaucoup de cactus !




De nombreuses sculptures un peu surréalistes ont été façonnées par l’eau et les vents dans la montagne. Nous nous arrêtons de nombreuses fois pour profiter de ces paysages.








Nous déjeunons sur le pouce en achetant des empanadas sur le bord de la route. Ici, les empanadas sont une spécialité que l’on consomme sans modération. Il s’agit d’un chausson fourré notamment à la viande ou au fromage et cuit au four ou frits.

En début d’après-midi, nous arrivons à Cafayate, notre étape pour la nuit. A près de 1 660 mètres, cette bourgade tranquille est réputée pour la qualité de ses vins, notamment les blancs.
Nous trouvons rapidement notre auberge, nous garons devant et investissons les lieux. Nous nous posons un peu avant de ressortir pour aller faire quelques dégustations. 
Nous avions repérés une ferme produisant des fromages de chèvre. C’est là que nous nous rendons en premier.




Malheureusement pour nous (on vient quand même de marcher près de 2 kilomètres hors du village juste pour ça), c’est fermé. Tant pis, la balade nous a fait du bien.
Nous rentrons pour aller voir les différentes bodegas conseillés par le propriétaire de notre auberge. Nous nous rendons d’abord à la bodega Nanni, l’une des plus anciennes de la région (1897), produisant des vins organiques. Nous faisons une dégustation de 4 vins : un blanc sec (Torontès), un rosé, un rouge (Tannat) et un blanc doux (Torontès) après avoir fait une rapide visite guidée. Les blancs ne sont pas mauvais. John préfère le sec, moi le doux. Le rosé n’est pas exceptionnel. Le rouge, quant à lui, ne nous plait pas, bien trop fort, très voir trop tannique. Le Malbec est définitivement l’un des meilleurs cépages du pays.




Nous repartons ensuite en direction du centre-ville pour flâner dans les échoppes. Le soir, nous dînons dans un restaurant non loin de notre hôtel et ne faisons pas long feu.


Au matin, nous déjeunons tôt et prenons la direction des Ruines de Quilmes, à 60 kilomètres au sud de Cafayate. Ce sont apparemment les ruines les mieux conservées du pays. Dans un amphithéâtre naturel, on trouve cette ancienne ville, habitée par les indiens Quilmes et entourée de cactus.







En fin de matinée, nous repartons pour Cafayate. Nous récupérons quelques empanadas à emporter et c’est parti pour la suite de l’aventure. Aventure car peu après Cafayate, en direction de Cachi, la route n’est plus asphaltée… et les caillasses nombreuses !!
Le paysage est magnifique ici dans les vallées Calchaquies… Nous ne manquons pas de nous arrêter.






Vers 17h, nous arrivons dans le village de Molinos. Il est déjà tard et n’ayant pas réservé d’hébergement à Cachi, nous décidons de faire étape ici. Il n’y a pas grand monde, très peu d’hôtels mais nous trouvons un hospedaje familiale qui nous convient.
Le soir, nous dînons avec un couple d’allemands rencontré à notre auberge. Pas vraiment de restaurant dans le village, plus une sorte de cantine mais cela fera l’affaire pour ce soir.


Vers 9h, nous sommes déjà prêts à partir. Une grosse journée nous attend, nous rentrons sur Salta pour y passer une nuit avant de remonter vers le Nord. Nous quittons Molinos et après 1h30 de trajet, arrivons enfin à Cachi, à 2 200 mètres d’altitude. Sympathique le village, mais au final, les paysages que nous avons traversés jusqu’ici nous ont fait plus d’effet ! Nous flânons un peu aux alentours du centre-ville avant de déjeuner.



Nous reprenons ensuite la route : une vingtaine de kilomètres de ligne droite nous attends. Appelée la Recta Tin Tin et bordée de cactus, celle-ci est connue dans tout le pays. La limitation de vitesse y est (comme souvent en Argentine) très fantaisiste. On passe de 80 km/h à 40km/h sans raison. En prime, il y a apparemment des contrôles radars et nous aurons droit à un contrôle de police comme tous les véhicules passant par là.



En quittant cette ligne droite, nous arrivons au détour d’une colline sur un immense plateau appelé Cachi Pampa, peuplé de troupeaux d’ânes, de chevaux, de vigognes et de vaches à l’état semi-sauvage. Malgré nos tentatives d’approches des ânes, nous ne pourrons les voir qu’à une dizaine de mètres.


Nous continuons notre chemin et passons par la Piedra del Molino, le point le plus élevé (3 348 m) de la route que nous empruntons aujourd’hui. Nous abordons ensuite la Cuesta del Obispo. La piste de terre est en lacets et il devient difficile de se croiser.



En descendant un peu plus bas, nous atteignons la Quebrada de Escoipe, une piste qui surplombe le fleuve du même nom passant en contrebas. La route en lacets continue et après avoir passé quelques vieux ponts de fer rouillé, nous arrivons dans une vallée beaucoup plus étroite où la route est très très escarpée !


Finalement, nous retrouvons la route nationale pour rentrer à Salta. En fin d’après-midi, nous arrivons dans la capitale provinciale et malgré le trafic, nous trouvons facilement notre hôtel. Nous garons la voiture au parking et investissons notre chambre.

Le soir venu, nous dînons en centre-ville et ne tardons pas à nous coucher, la fatigue se faisant sérieusement sentir.


Au matin, nous quittons la ville relativement tôt pour nous rendre au Nord de Salta, dans la Quebrada de Humahuaca, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2003. Pour y accéder, nous préférons emprunter la ruta de la Cornisa, un peu plus longue mais plus pittoresque que l’autoroute ! Etroite et sinueuse, celle-ci nous fait passer à travers les forêts tropicales. Au détour d’un virage, nous croisons un cheval sur la route, puis quelques vaches et enfin une truie avec ses petits ! Je tente une approche et arrive à en attraper quelques-uns mais quand l’un d’eux se mets à crier, la mère rapplique et nous ne traînons pas !!






A la sortie de la route, nous passons à proximité de San Salvador de Jujuy mais étant donné que la ville ne présente pas un grand intérêt et que nous n’avons pas énormément de temps, nous ne nous y arrêtons pas. Nous continuons donc pour nous rendre à Pumamarca, l’un des petits villages les plus typiques du coin. L’endroit est hyper touristique et nous ne nous y arrêtons que pour déjeuner une fois de plus quelques empanadas et surtout pour la fameuse Vallée des Peintres à proximité. Il s’agit d’une formation géologique assez curieuse avec de grandes plaques rocheuses aux reflets rouge, ocre, vert-de-gris, ardoise, etc.





Nous nous dirigeons ensuite vers Tilcara, un peu plus haut dans la Quebrada de Humahuaca. A 2 465 mètres d’altitude, ce village est authentique avec ses ruelles de terre et ces ruelles pavées. Etant donné que nous n’avons rien réservé pour le soir (nous n’avions pas réussi à trouver par le biais d’internet), nous faisons un saut à l’office de tourisme pour prendre conseil sur les hôtels qui auraient des disponibilités. 
 
Le plan de la ville à la main, nous voilà partis à tourner pour trouver une chambre. Une fois de plus la tâche est difficile et même en voiture, il nous faudra plus d’une heure et demie pour trouver enfin un hôtel ayant des disponibilités et qui ne soit pas hors de prix. 

L’après-midi étant déjà bien entamée, nous décidons finalement de ne pas nous rendre à Humahuaca. L’idée était de monter jusqu’à Humahuaca et de redescendre sur Tilcara pour la nuit. Mais la recherche d’un hôtel nous ayant pris plus de temps que prévu, il est déjà trop tard. Nous restons dans le village et partons flâner. Nous profitons également d’un spectacle de danse organisée sur la place du village. Le froid nous pousse à rentrer à la nuit tombée.





Nous dinons dans un restaurant très sympathique non loin de notre hôtel.


Le lendemain matin, nous nous levons tôt pour reprendre la route. Il nous faut rentrer à Salta en début d’après-midi car nous prenons le bus pour Buenos Aires le jour même. 

Nous nous rendons à la Pucara de Tilcara, une forteresse inca mais devant le manque de temps et surtout, l’impression de revenir visiter les ruines de Quilmes, nous préférons continuer notre chemin. Nous décidons quand même de pousser un peu plus en direction de Humahuaca pour passer le panneau du Tropique du Capricorne et pour aller voir une église déclarée patrimoine historique national.


Ainsi fait, nous redescendons vers Salta par l’autoroute. Nous arrivons en ville en début d’après-midi pour ramener la voiture. Le loueur nous dépose ensuite gentiment avec nos sacs devant le restaurant où nous voulions déjeuner. 

Vers 15h30, nous prenons un taxi pour le terminal des bus. Notre bus partira vers 16h et notre arrivée est prévue le lendemain vers 12h30 soit plus de 20h de trajet ! Retour à Buenos Aires, notre dernière étape en Argentine avant de rentrer !