mardi 7 août 2012

L'Aventure s'achève à Buenos Aires...

Nous arrivons comme prévu vers 12h30 à Retiro, le terminal des bus de Buenos Aires. Nous sortons ensuite à la recherche du bus qui nous emmènera à notre hôtel Chill House, dans le quartier d’Abasto. Renseignés par des policiers, nous trouvons facilement et après avoir galéré à faire de la monnaie (il en faut absolument pour le bus mais personne n’en a jamais… et quand les gens en ont, ils veulent la garder…), nous pouvons enfin monter dans le bus.
Une petite demi-heure plus tard, nous entrons dans le patio de l’hôtel. Tenu par un français et un argentin, l’endroit est vraiment très sympa. Ils ont acheté il y a 5 ans maintenant et ont tout rénové eux même à l’aide de matériels de récupération. Nous avons apparemment la meilleure chambre et c’est vrai que nous n’avons pas à nous plaindre. Un bien bel endroit pour finir notre périple !

Nous déposons nos affaires, prenons une bonne douche et partons déjeuner dans un restaurant conseillé par l’hôtel, Mussetta. Une nouvelle fois, nous ne sommes pas déçus. On doit dire quand même qu’en Argentine, si on connait les bonnes adresses, on mange très bien.

Nous profitons de la fin d’après-midi pour commencer à préparer nos affaires. Ayant déjeuné tardivement, nous ne partons dîner que vers 23h et visiblement, nous ne sommes pas les seuls ! Le restaurant où nous souhaitions nous rendre affiche complet et une queue s’est déjà formée devant. Nous partons donc un peu plus loin et finirons à la Casa del Queso, un endroit où l’on mange surtout des plateaux de fromages et de charcuterie.


Le lendemain, pour notre dernier jour, nous commençons la journée en nous rendant à la rue Murillo, une rue où sont rassemblées de nombreuses boutiques de cuir. Au final, on se rend vite compte qu’ils vendent un peu tous les mêmes choses.

Après une petite heure, nous reprenons le métro dans l’autre sens pour rejoindre le centre ancien. Nous descendons vers la Plaza de Mayo et irons en marchant sur l’Avenida de Mayo jusqu’à la Plaza del Congreso. C’est ici que sont regroupées la plupart des administrations, des banques et des commerces. La Plaza de Mayo est une place très symbolique. Il s’agirait de l’endroit où se sont installés les Espagnols à leur arrivée en Argentine. Elle a également été le lieu de rassemblements et d’évènements qui ont marqué l’histoire de la ville.

En chemin, nous passons devant la Casa de Gobierno, également appelée Casa Rosada à cause de sa couleur rose saumon. Le Président Sarmiento ne voulant froisser aucun des 2 parties politiques principaux, il fit peindre successivement le bâtiment en rouge puis en bleu.





Nous continuons ensuite à flâner sur l’avenue profitant des nombreux bâtiments anciens et des petits magasins. Nous déjeunons à Burger King (et un burger de plus !) avant de repartir tranquillement en direction du métro pour rentrer à notre hôtel.





Nous passons la fin d’après-midi à refaire nos sacs en prenant le soin de laisser tout ce dont nous n’aurons plus besoin.

Le soir venu, nous retournons au restaurant de la veille, Arturito. Cette fois, nous arrivons plus tôt et malgré les nombreuses réservations, obtenons une table. Nous nous régalons une dernière fois d’une bonne viande accompagnée d’un bon Malbec.

En milieu de soirée, nous quittons les lieux pour nous rendre à « La Cathédrale », une milonga, autrement dit une immense salle de bal où l’on vient danser le tango. Nous aurions pu choisir d’aller voir un spectacle mais d’une, le prix n’est pas le même et de deux, les spectacles sont très touristiques.
Après avoir payé le droit d’entrée, nous découvrons la grande salle à la décoration brute. Nous nous attablons autour de la piste. Dans la petite salle à côté, nous apercevons un groupe prenant un cours, tandis que dans la grande salle où nous nous trouvons, plusieurs couples dansent.
Nous passons un moment à les regarder danser le tango. Il y a des jeunes, des moins jeunes, des couples, des amis, des débutants, des expérimentés... L'endroit vaut le détour!
En fin de soirée, nous rentrons à notre hôtel finir nos préparatifs.


Le lendemain matin, nous nous levons tôt, déjeunons et fermons une dernière fois nos sacs. A 10h30, notre taxi nous récupère à l’hôtel et nous voilà partis pour l’aéroport d’Ezeiza, à 35 kilomètres de Buenos Aires. Nous passons sans encombre la sécurité de l’aéroport à notre grande surprise car nous ramenons dans nos bagages un morceau de cactus mort ! S’ensuit un vol de 13h en direction de Londres où ne dormirons guère ayant un bébé plutôt grognon deux rangs devant nous !

Nous atterrissons le lendemain matin vers 6H30 avec un peu d’avance. Tant mieux car en cette période de Jeux Olympiques, traverser la ville pour changer d’aéroport peut s’avérer compliqué. Aussitôt descendus de l’avion, nous accélérons le pas pour sortir au plus vite de Heathrow. Nous récupérons rapidement nos bagages, prenons le train express pour changer de terminal et nous arrivons enfin au guichet des bus effectuant la navette entre les aéroports. Il n’y en a qu’un par heure et il faut compter près de 1h30 pour le transfert.
Difficile de croire que nous sommes à Londres après tous ces mois de voyage !

Une vingtaine de minutes plus tard, nous sommes dans le bus et après quelques minutes, nous nous endormons… Réveillés par le chauffeur annonçant que nous venons d’arriver à l’aéroport de Stansted, nous sommes surpris d’être déjà arrivés !
Nous passons sans encombre les divers contrôles et embarquons enfin pour notre destination finale Marseille, notre 17ème vol !!! 

A l’arrivée, nous retrouvons la chaleur d’un été dans le sud de la France et nos familles venues nous attendre impatiemment après ces longs mois d’absence !!

Après un café bien mérité, Jonathan repart du côté de Toulon, tandis que je rentre sur Montpellier...

Ainsi s’achève un périple de 7 mois qui nous aura conduit aux quatre coins du monde, permis de rencontrer des gens de tous les horizons, donné l’opportunité de voir des paysages magnifiques mais aussi des réalités économiques et sociales parfois difficiles... 
Nous prenons ainsi vraiment conscience que nous sommes loin d'être à plaindre en France!

Une bien belle expérience, une tranche de vie qu’on ne regrettera jamais...

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