samedi 30 juin 2012

La Paz y El Camino de la Muerte!!

Nous arrivons à La Paz au petit matin après une nuit de bus. Il est 6h30. Nous esquivons les taxis et partons à pieds pour le centre-ville où nous avions repéré un hôtel.  A plus de 3 200 mètres d’altitude et avec plus de vingt kilos chacun sur le dos, la marche est plus difficile que nous le pensions. En effet, La Paz est la capitale la plus haute du monde, étagée entre 3 200 et 4 000 mètres d’altitude. 

Nous trouvons finalement l’hôtel mais malheureusement, celui-ci affiche complet. Après quelques aller-retours entre les rues du centre-ville, nous tombons finalement sur un couple de suisses romans nous demandant ce que nous cherchons. Ils nous indiquent leurs hôtels qui semblent correspondre à nos attentes. Eux attendent leurs minibus pour aller faire la route de la mort à vélos. Nous repartons donc pour l’hôtel Cruz de Los Andes, non loin de là, quasiment en plein cœur du quartier touristique, où sont rassemblés bon nombre de magasins d’artisanats et d’agences de voyage.

Il est près de 7h30 lorsque nous pouvons enfin déposer nos sacs dans la chambre. Nous petit-déjeunons et ne tardons pas à aller nous reposer, la nuit n’ayant pas été très réparatrice ! 

En début d’après-midi, nous sortons enfin pour aller déjeuner. La ville grouille, il y a du monde partout et les trottoirs sont plus qu’étroits. Nous nous baladons, à la recherche d’un restaurant. 

Après avoir déjeunés, nous partons pour l’office de tourisme récupérer un plan de la ville. En effet, n’ayant pas emporté de guide, nous sommes un peu perdus. Nous avons certes les photos prises sur le guide des français rencontrés à San Pedro, mais sortir l’appareil photo toutes les 5 minutes pour regarder le plan en Bolivie n’est pas forcément conseillé !


Sur le chemin du retour, nous achetons de quoi manger pour le soir et rentrons à l’hôtel. Nous nous couchons tôt, fatigués par nos derniers jours d’excursions.


Le lendemain matin, nous nous levons en milieu de matinée et descendons pour aller petit-déjeuner. Nous recroisons Estelle et Stéphane, les deux suisses romans avec lesquels nous passons un moment à discuter. Eux aussi voyagent autour du monde mais pour un an ! Ils sont emballés par l’excursion à vélos qu’ils ont effectuée la veille, mettant en doute  mes craintes de cette fameuse route de la mort dont Jonathan m’avait parlé juste après que nous les ayons croisé la veille. Il faut dire que sur le site internet YouTube, on trouve de sacrées vidéos dont une d’un accident de bus. Ils nous donnent rendez-vous le soir-même pour dîner et nous les laissons vaquer à leurs occupations.

De notre côté, nous partons prendre un minibus pour nous rendre à l’un des miradors dominant la ville, le mirador Killi Killi. Nous avons un peu de mal à trouver l’endroit d’où il nous faut le prendre car ici, il n’y a pas de vrais arrêts de bus. Le trajet est prédéterminé et il faut simplement faire signe au chauffeur. Parfois, une personne à bord est chargé de crier les destinations desservies à haute voix, mais ils parlent tellement vite que nous ne comprenons pas tout !


Nous arrivons finalement à nous rendre à ce fameux mirador et profitons un moment de la vue sur cette ville accrochée aux flancs des montagnes.  Les maisons des quartiers pauvres, les plus élevés en altitude, sont construites en parpaing et laissées ainsi, donnant un aspect assez chaotique à cette ville si dense.




Nous redescendons ensuite à pieds jusqu’au centre-ville pour déjeuner. 


Dans le café-restaurant que nous avons choisi, nous demandons conseils à la serveuse concernant les agences proposant des tours pour la route de la mort. Une anglaise qui nous a entendue nous conseille celle avec laquelle elle avait fait cette excursion. C’est la dernière agence à partir du sommet, ce qui signifie donc qu’il n’y aura pas d’autres vélos derrière nous. Les vélos semblent être en bon état et elle nous affirme qu’ils vérifient régulièrement les vélos en court de route. Elle semble vraiment satisfaite, elle qui apparemment n’est pas très douée sur un vélo (selon ses dires) ! De plus, cette compagnie n’est pas la plus cher mais ne fait pas partie des moins chers. Nous parlons quand même de la route de la mort ! Il est donc hors de question de partir avec une agence douteuse !

Nous voilà donc partis nous renseigner chez Vertigo Biking. Construite par des prisonniers de la guerre Bolivie-Paraguay, cette célèbre route de la mort serait la route la plus dangereuse au monde. Reliant La Paz à Coroico, bus et camions s’y croisaient alors que certaines portions de cette route de terre ne font pas plus de 3 mètres de large. On y circulait à l’anglaise permettant ainsi au conducteur de mieux voir le précipice lorsque deux véhicules devaient se croiser ! En effet, d’un côté se dresse la montagne mais de l’autre un précipice dont on ne voit même pas le fond ! C’est d’ailleurs souvent lorsque deux véhicules se croisaient, et qu’il fallait manœuvrer, que les accidents se produisaient. Les véhicules descendant devaient céder le passage aux véhicules montant afin d’éviter les chutes, presque toujours mortelles, des véhicules (surtout les plus lourds) lors des démarrages en côte ! Une nouvelle route a été ouverte en 2007. Il n’y a donc plus de trafic sur l’ancienne route, hormis les nombreux vététistes qui s’élancent chaque jour.

Rapidement, nous réservons pour le lendemain, la compagnie semblant en effet plutôt pas mal. Nous profitons du reste de l’après-midi pour faire un peu de shopping dans les nombreuses échoppes d’artisanat. Nous rentrons à l’hôtel en fin d’après-midi, ayant rendez-vous vers 19h pour aller dîner.



Nous rejoignons donc Estelle et Stéphane à l’heure convenue. Tous les 4, nous rejoignons un autre couple de français, Chloé et Clément (voyageant également autour du monde pour 8 mois), pour aller dîner dans un restaurant libanais. Nous passons une bonne soirée et ne rentrons pas trop tardivement. Non seulement, il nous faut nous lever tôt le lendemain, mais en plus, il ne fait pas forcément bon traîner trop tard dehors la nuit.


Le lendemain matin, c’est tôt que nous retrouvons Estelle et Stéphane dans la salle où est servi le petit-déjeuner. Nous avons rendez-vous à 8h à l’agence Vertigo Biking tandis qu’eux prennent le bus pour Copacabana. Nous les quittons en nous disant à dans quelques jours, Copacabana étant également notre prochaine étape.

A 8h pétante, nous arrivons à l’agence. Nous embarquons immédiatement dans le mini-bus pour monter à La Cumbre (4 700 mètres d’altitude), point de départ de la route asphaltée que nous emprunterons pour nous rendre à la route de la mort. Nous faisons rapidement connaissance avec les quatre autres personnes qui effectueront la descente avec nous : un couple d’allemands d’une cinquantaine d’années et deux roumains de notre âge.

Après 45 minutes de trajet, nous apercevons les autres équipes, déjà quasiment prêtes à partir. Nous sommes enfin au point de départ. Nous descendons du minibus et enfilons tout l’attirail nécessaire : un pantalon, une veste, des gants, des coudières, des genouillères et un casque intégral. Un petit briefing de nos 2 guides et c’est parti pour les 27 premiers kilomètres de route asphaltée !










La première partie passe vite malgré les quelques arrêts que nous effectuons. Nous la terminons par un encas avant de remonter dans le mini-bus. Les 8 kilomètres suivant n’étant que de la montée, ils ne sont pas au programme !

Nous arrivons ensuite au vrai départ de la route de la mort : 28 kilomètres quasiment que de descente sur une piste de terre et de cailloux. Les guides descendent les vélos du mini-bus et nous font à nouveau un petit défriefing sur cette première partie de la route. En effet, c’est la plus dangereuse et étant donné le manque de visibilité dans les virages, ils nous incitent à rouler prudemment. De plus, étant donné que nous sommes déjà bien descendus en altitude, le brouillard et l’humidité se sont installés dans la vallée.



Nous nous élançons enfin jusqu’à ce que je perde un frein ! Oui oui, vous avez bien lu… Heureusement que nous ne roulions pas comme des fous ! Erreur du mécano soi-disant ! L’un des guides me refixe un frein, vérifie tous les autres vélos et nous repartons.

A près de 35km/heure en descente sur une piste caillouteuse, difficile d’admirer longtemps le paysage car la moindre erreur peut être fatale. Au fil de la route, nous apercevons de nombreuses croix, rappelant les nombreux accidents ayant eu lieu dans ces endroits. Par endroit, des chutes d’eaux tombent directement sur le chemin.


Notre parcours est ponctué d’arrêts afin que les guides nous donnent des conseils sur l’état de la route. Nous effectuons également quelques arrêts photos pour immortaliser ces instants uniques. 

 


S’en suivent les premières crevaisons et les premières chutes sans gravité. Jonathan est le premier à en faire les frais. Après avoir crevé dans une descente assez raide, le voilà reparti. Il fait 200 mètres et fait un soleil ! Heureusement, la route est plutôt large à cet endroit et nous sommes bien équipés. Quelques instants plus tard, c’est au tour de l’un des roumains qui, n’ayant plus de freins, doit s’arrêter avec les pieds ! Son compatriote, quant à lui, crève quelques minutes plus tard.





Malgré tout, la descente se passe bien et nous nous régalons. Nous arrivons en début d’après-midi à Yolosa (1 200 mètres d’altitude) après près de 5 heures de descente ! Nous prenons un verre à l’un des bars du village avant de nous rendre dans un hôtel où notre déjeuner nous attend.


Nous repartons pour La Paz en milieu d’après-midi et avons droit à la pluie et au brouillard ! Nous arrivons finalement à l’agence de Vertigo sur les coups de 20h. Étant donné que nous quittons La Paz tôt le lendemain pour nous rendre à Copacabana, nous récupérons immédiatement les photos prises par nos 2 guides plus nos T-shirts souvenir !

Exténués par cette descente éprouvante, nous achetons rapidement à manger dans la rue et rentrons à l’hôtel prendre une douche bien méritée. Nous nous couchons fatigués mais contents de notre journée !

jeudi 28 juin 2012

Dans l'immensité du Sud Lipez et du Salar d'Uyuni...

Nous avons rendez-vous à 7h30 devant l’agence Estrella del Sur à San Pedro de Atacama. Aujourd’hui, c’est le grand départ pour la Bolivie et la région du Sud Lipez. Nous sommes impatients de découvrir ce fameux salar d’Uyuni dont nous avons tant entendu parlé. Mais avant ça, bien d’autres sites nous attendent.

Nous voilà donc partis en bus avec le chauffeur, le responsable de l’agence et  4 autres personnes : Joroen un néerlandais d’une trentaine d’année, Tedj un anglais d’origine indienne d’une vingtaine d’année, ainsi qu’un couple, Misri une japonaise ayant la quarantaine et Antonio un chilien d’une cinquantaine d’année. L’équipe est constituée ! Les deux premiers parlent anglais et un peu espagnol, les deux derniers ne parlent que l’espagnol. La communication risque de poser problème…

Nous nous dirigeons vers le poste frontière chilien pour faire tamponner nos passeports. A peine arrivée, nous apercevons une queue monstrueuse et l’attente s’annonce plutôt longue. Une bonne heure plus tard, nous remontons dans le bus et partons enfin pour le poste frontière bolivien. Nous devons changer de véhicule là-bas car les agences chiliennes n’ont pas le droit d’emmener les touristes dans cette région. Il est d’ailleurs impossible de rentrer en Bolivie avec une voiture de location chilienne et inversement.

Arrivés sur place, notre chauffeur prépare le petit déjeuner tandis que nous devons à nouveau faire tamponner nos passeports. Nous déjeunons brièvement en compagnie de notre guide pour ces 3 jours, Filiberto, avant de monter dans le 4x4 et quitter définitivement la frontière !


Nous sommes au milieu de nulle part et on s’en met déjà plein la vue !  Tout d’abord, nous nous arrêtons à la Laguna Banca, un lac d’une blancheur magnifique. 




Le deuxième arrêt est la Laguna Verde, un lac d’une couleur verte à plus de 4 500 mètres d’altitude avec le volcan Licancabur en fond. Sa couleur dépend des vents.


Nous traversons ensuite le désert de Salvador Dali, nommé ainsi en hommage au peintre (ce désert rappelant certains de ces tableaux). Ce désert est considéré comme l’un des plus beaux au monde et Filiberto nous y arrête pour immortaliser celui-ci.



Nous continuons en direction du salar de Chalviri, où se trouve une piscine d’eau thermale à 37°C. Etant donné la température extérieure glaciale, aucun d’entre nous ne tente la baignade. Pourtant certains n’ont pas hésité et il y a du monde qui se baigne. 



Nous reprenons la route et après quelques minutes, Filiberto s’arrête au milieu de la piste. Nous avons crevé ! Assez courant vu l’état de la piste. Finalement, nous arrivons à notre dernière visite de la matinée, les geysers Sol de Manana. Bien diffèrent des geysers del Tatio. Ces derniers sont plus rapprochés et les cratères bien plus visibles. Nous tâchons de ne pas tomber dans l’un d’eux car le risque d’accident est bien réel, tout en nous réchauffant grâce aux fumerolles!




Nous repartons enfin pour aller déjeuner à l’auberge où nous allons loger pour la nuit à 4 300 mètres d’altitude. Arrivés sur place, nous investissons notre chambre commune. Il fait bien déjà bien froid dans celle-ci et la nuit s’annonce difficile. On nous avait prévenu que dans le coin, la température peut facilement atteindre -15°C la nuit (le routard indique même -30°C en hiver le soir!).

Après ce déjeuner tardif, nous profitons d’une petite heure de pause avant de remonter en voiture pour nous rendre à la Laguna Colorada. Ce lac doit sa couleur rouge sang aux algues microscopiques réagissant à la lumière dont se nourrissent les flamands roses. Il est entouré de nombreux volcans et le paysage est époustouflant !




Vers 17h et après une balade sympathique mais difficile vu l’altitude, nous retournons à l’auberge. Le goûter nous attend et nous sommes bien contents d’avoir une boisson chaude entre les mains. Nous discutons tranquillement moitié en anglais, moitié en espagnol et un peu en langage des signes. Malgré tout, nous arrivons à communiquer.

Le soir venu, le dîner est servi tôt et nous ne traînons pas à nous coucher, la température ayant chuté depuis le coucher du soleil. De plus, l’altitude nous colle un mal de crâne assez costaud.


Le lendemain, nous nous réveillons après une très mauvaise nuit. Le mal de crâne ne nous a pas lâché et nous avons eu froid. Il faut dire que la température de la chambre n’a pas dépassé les 5°C…  Nous avons de plus la mauvaise surprise de voir que l’autre groupe ayant passé la nuit dans la même auberge n’a pas fermé la porte en partant ! Nous petit-déjeunons donc en intérieur mais avec la température de l’extérieur ! A 6H30 du matin, nous ne sommes pas ravis.

Nous quittons l’endroit sur les coups de 7h30 pour nous rendre à l’Arbol de Piedra (l’arbre de pierre), formé par l’érosion de roches volcaniques en plein milieu du désert de Siloli aux couleurs rouge et marron. Nous ne restons pas bien longtemps hors de la voiture car malgré le fait que le soleil soit levé, l’air est très froid.




Nous nous dirigeons ensuite vers les lagunas Honda, Hedionda et Canapa dont les couleurs varient selon l’orientation du soleil. De nombreux flamands roses nichent ici.









En chemin pour le prochain site, nous sommes surpris de voir des coureurs au milieu de nulle part. Il semblerait qu’une compétition ait lieu. Fili, notre conducteur n’a jamais vu ça ! Cela doit être bien difficile de courir à cette altitude et pourtant, ils sont nombreux ! « Loco, loco » comme dira notre chauffeur… Autrement dit, ils sont fous !

Enfin, nous arrivons au Mirador du Volcan Ollague, un point de vue sur ce volcan, où nous déjeunons.


Une longue route nous attend pour nous rendre à proximité du Salar d’Uyuni où nous passerons la deuxième nuit. Nous traversons le Salar de Chiguana où nous faisons un bref arrêt, puis un deuxième car nous crevons pour la deuxième fois ! (Mieux vaut s’assurer de partir avec une compagnie sérieuse en cas de plus gros pépin, certaines personnes seraient apparemment mortes de faim et de froid suite à des pannes sur le Salar d’Uyuni…).


Nous arrivons en fin d’après-midi à notre auberge, d’où l’on peut déjà apercevoir le Salar d’Uyuni. Ce soir, nous dormons dans une auberge en sel. Nous avons droit à une chambre privée et même à une douche chaude !



Nous profitons de la fin d’après-midi pour goûter en attendant le dîner. Celui-ci sera servi tôt et comme de toute façon, l’électricité est coupée à partir de 21h, nous ne traînons pas. L’auberge n’étant pas remplie, nous dévalisons les couvertures sur quelques lits histoire de ne pas avoir froid toute la nuit !


Nous sommes réveillés par Filiberto pour le petit-déjeuner à 6h. 


Il nous faut partir vers 6h30 si l’on veut profiter du lever de soleil sur le Salar. Nous voilà donc partis. Nous roulons depuis un moment sur cette étendue blanche qui n’en finit plus ! Comment notre guide fait-il pour se repérer depuis que nous avons quitté la frontière ? L’habitude sûrement ! Nous finissons par nous arrêter au milieu de nulle part. On se croirait sur la banquise, le sel ressemblant à de la glace.

A 3 650 mètres d’altitude, cet immense désert de sel fait plus de 12 500 kilomètres ². C’est le plus grand au monde. Il mesurerait plus de la superficie de 2 départements français ! Sur 40 mètres d’épaisseur alterne couches de glaise et couches de sel et dessous se trouverait plus de la moitié des réserves de lithium du monde ! Peu exploitées pour le moment, seul le sel est récupéré à la main. L’emploi des machines couterait bien trop cher et surtout la surexploitation détruirait le salar, haut lieu touristique. Du mois de janvier à mars, il n’est pas possible de le visiter car la température étant plus chaude, celui se transforme en un lac peu profond (d’un mètre maximum), mais suffisant pour rendre la conduite dangereuse.





Sur le salar, on trouve quelques îles avec des cactus géants de 10 à 12 mètres. Nous visitons l’Isla Pescado. Nous nous rendons au sommet et contemplons l’immensité du salar. Paysage incroyable.





Nous repartons ensuite pour le Musée du Sel, un ancien hôtel de sel, désormais fermé et reconverti car les évacuations des eaux usées polluaient le salar !



L’arrêt suivant a lieu dans une mine de sel, au milieu de nulle part. Des pyramides de sel sont érigées à la pelle puis, le sel est embarqué dans des camions pour être conduit dans des usines.



Nous faisons ensuite un bref arrêt à ce qu’on appelle ici l’œil du salar. Ce sont des zones où l’air ressort en faisant bouillonner l’eau se trouvant en surface.


Nous nous arrêtons dans le village de Colchani pour la pause-déjeuner, où nous visitons une usine de traitement du sel. Assez sommaire… Nous avons aussi la possibilité de faire quelques achats dans les nombreuses échoppes d’artisanats.

Nous repartons pour notre dernier arrêt, le cimetière de train. Le vent y est glacial et l’arrêt est plus que bref !




Nous arrivons à Uyuni en début d’après-midi. Après avoir déposé nos sacs à l’agence Estrella del Sur, nous partons comparer les différentes agences proposant des trajets en bus accompagnés par Tedj et Joroen. Finalement, nous optons pour la plus chère. Il faut dire qu’il est déconseillé de voyager la nuit en Bolivie mais malheureusement, nous n’avons pas le choix, ni le temps, voulant nous rendre directement à La Paz.

Nous profitons de la fin d’après-midi pour aller boire un coup tous les 4 avant de partir chacun de notre côté. Nous quittons la ville d’Uyuni sur les coups de 20h. La route est plus une piste qu’une route et nous ne regrettons pas d’avoir opté pour la meilleure compagnie ! Arrivée prévue le lendemain matin tôt. A suivre…