Notre court séjour au Chili s’achève. Nous devions y passer une
bonne quinzaine de jours mais avons finalement écourté celui-ci ainsi que celui
du Pérou pour inclure la Bolivie. Nous n’avons donc passé que 11 jours ici.
Pourtant ce pays
mériterait sans doute d’y passer plus de temps car on y trouve plusieurs
régions bien distinctes : le désert d’Atacama au nord avec ses salares, la
barrière des Andes ponctuée de volcans enneigés à côté des lacs de l’Altiplano,
les forêts et les vignobles du centre et enfin, les vastes steppes, fjords et
glaciers de la Patagonie et de la Terre de Feu. Malheureusement, nous n’étions
pas dans la bonne saison pour nous rendre tout en bas du Chili car ici, c’est
l’hiver et déjà à Santiago et Valparaiso, il ne faisait pas très chaud. Une
autre fois sans doute (on dit toujours ça !!). Et puis mine de rien, il ne
faut pas oublier que le Chili s’étend sur
4 300 km de long ! Dans ce pays, on trouve d’ailleurs la région la
plus aride du monde, le désert d’Atacama, et l’une des plus humides, l’île de
Chiloé. C’est également le pays à la plus forte activité sismique au
monde !
Le Chili, c’est un peu
l’Espagne de l’Amérique du Sud. Nous avons eu cette impression dès notre
arrivée à Santiago. La population de 16,9 millions d’habitants est
essentiellement concentrée dans les villes et notamment à Santiago, où près de
7 millions de gens vivent ! La ville est tentaculaire et les boulevards
changent jusqu’à 3 fois de sens par jour pour enrayer le trafic
monstrueux ! Nous les avons trouvés plutôt sympas les chiliens. Ils sont
d’ailleurs connus pour leur gentillesse et leur hospitalité. Nous avons passé
de très bons moments avec Julio ainsi qu’avec José et Mona. Par contre, leur
espagnol est difficile à comprendre car ils raccourcissent tous les mots.
Considéré comme le Tigre
de l’Amérique Latine, l’économie chilienne est la plus performante de
l’Amérique du Sud. En 10 ans, des accords de libre-échange ont été développé avec 57 pays!
Les piliers de cette économie sont l’industrie minière (1er
exportateur de cuivre), mais aussi l’agriculture et l’agro-industrie (1er
exportateur de l’hémisphère Sud), le vin (7ème exportateur du
monde), la pêche (6ème exportateur au monde), le bois et la
cellulose (2ème produit d’exportation après le cuivre).
Cependant, les
inégalités sociales restent très marquées dans un pays où tout reste payant.
Plus de 18% de la population vis au-dessous du seuil de pauvreté et plusieurs
millions juste au-dessus. Par exemple, quiconque veut étudier dans une bonne
école (ne serait-ce qu’une école primaire) doit avoir de l’argent… Ce qui
signifie donc que lorsqu’on naît pauvre, il est difficile de s’en sortir au
Chili.
Parallèlement, de
nombreux problèmes apparaissent dû à cette économie trop florissante, notamment
en ce qui concerne l’eau, très chargée en arsenic du fait des rejets de l’extraction
minière, la déforestation ou encore la surexploitation du poisson.
On a aimé le Chili
pour :
- les paysages
désertiques de l’Atacama
- le charme des villes
comme Valparaiso, très colorées
- la rencontre avec
Julio et les retrouvailles avec José et Mona
- le pebre, sauce
composée de tomates pilées, d’oignon, de coriandre, d’ail et de piment hachés
menus et servi en apéritif accompagné de pain
- le coriandre, épice
utilisée en cuisine à toutes les sauces (soupe, sauce, etc).
- les pâtisseries
chiliennes à base de Dulce de Leche, une sorte de caramel hyper sucré dont ils
sont fans (genre le Nutella chez nous)
- le pisco sour, boisson
nationale à base d’eau de vie de raisin, de jus de citron, de sucre et
normalement d’un peu de blanc d’œuf.
- le vin chilien
Nous n’avons pas trop
aimé le Chili pour:
- la capitale à échelle
inhumaine
- le monde dans les
rues à l’heure de sorties des bureaux
- la cuisine que nous
avons trouvée assez grasse et peu affirmée
- la quantité de sel
qu’ils utilisent en cuisine !
- le café soluble, ici
pas de vrai café !
Nous avons été surpris
par :
- les inégalités
sociales notamment au travers des vendeurs de tout et n’importe quoi au milieu
des rues.
- le nombre de chiens
errants, certains plutôt sympathiques (ils nous raccompagnaient du centre de
Valparaiso à notre hôtel !)
- la quantité d’avocats
qu’ils consomment et les nombreuses variétés
- la sonnerie
retentissant dans les bus lorsque le conducteur dépasse les 100
kilomètres/heure, l’obligeant bien sûr à ralentir
- les contrôles
systématiques du poids des bus sur l’autoroute
Difficile de conseiller
un itinéraire étant donné que nous n’avons pas fait tant que ça au Chili mais
on peut vous dire qu’on a beaucoup aimé Valparaiso et les alentours de San
Pedro de Atacama. Santiago est une grande ville polluée présentant certes de
l’intérêt mais un peu trop grouillante à notre goût !
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