Nous arrivons à Darwin en milieu d'après-midi après un vol de 2 heures.
Nous roulons une bonne partie de la journée pour rejoindre le Parc National de Kakadu, qui non seulement est le plus grand d’Australie (19 000km²) mais est en plus classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. L’intérieur de cette plaine marécageuse est protégé des tempêtes par des mangroves, lieu de prédilection des crocodiles d’eau douce mais aussi des crocodiles marins pouvant mesurer jusqu’à 6 mètres de long ! Traversée par trois grandes rivières, la West, la South et l’East Alligator River, elle se transforme en lac végétal pendant la mousson permettant aux crocodiles de se déplacer un peu partout. Du coup, chaque année, au début de la saison sèche, les rangers sont obligés de fermer un grand nombre de sites touristiques et de campings afin de déplacer les crocodiles éventuellement présents. On en dénombre quand même 80 000 ! A cette période, les rivières asséchées forment des billabongs, sortes de trous d’eau (et repères de crocodiles), qui se couvrent de nénuphars et de lotus roses. La partie sud de Kakadu est plus sèche et comprend des forêts d’eucalyptus et quelques poches de rainforest.
Arrivant tardivement, nous n’avons que le temps de visiter Mamukala, une plateforme d’observation des oiseaux, avant de nous rendre dans un premier camping « Merl », situé au Nord du parc.
Pour cela, il nous faut traverser deux cours d’eau en voiture et nous sommes plus rassurés une fois de l’autre côté !
Nous ne sommes pas au bout de nos peines car au moment de nous coucher dans la voiture aménageable en lit, les moustiques s’invitent et même toutes vitres fermées, il doit bien y en avoir une trentaine parmi nous ! 1h de lutte et nous pouvons enfin dormir à peu près tranquille. Réveillés à 2h du matin par les quelques survivants et la chaleur, nous avons le malheur de sortir pour aller aux toilettes. Une nouvelle lutte s’engage et c’est difficilement que nous retournons dans les bras de Morphée.
Bien informés sur l’état des routes et les zones fermées au public, nous remontons en voiture pour Nourlangie. Ce chemin de 1,5km permet également d’observer des peintures aborigènes et d’avoir un autre point de vue sur le parc.
Le lendemain, une journée de train nous attend pour Alice Spring, à près de 1500km de là ! Arrivée prévue le surlendemain au matin.
Déposés par une navette
au Banyan View Lodge, nous investissons notre chambre avant de filer faire un
tour en ville. Le but, déjeuner car nous n’en avons pas encore eu l’occasion!
Nous en profitons aussi pour trouver un accès à Internet afin de poster le blog
et pour faire quelques courses.
Nous passons tranquillement
notre première soirée à Darwin et ne tardons pas à nous coucher, la fatigue
étant encore bien présente. Eh oui, voyager, ça fatigue !
Le lendemain, nous nous
levons tardivement, déjeunons et partons en direction du Musée du Territoire du
Nord. Là-bas, l’art aborigène y est bien représenté avec des peintures sur
écorces et bois sculpté. On y apprend l’histoire du Nord. Une section est dédiée
aux sciences naturelles. Une autre à une galerie de bateaux. Et enfin, un des
endroits du musée est consacré à une exposition commémorative sur le cyclone
Tracy qui ravagea la ville la nuit de Noël 1974. Un enregistrement sonore du
cyclone est d’ailleurs assez démonstratif de l’ampleur de la catastrophe !
Nous repartons ensuite
en centre-ville pour refaire quelques courses. Partant le lendemain pour 4
jours dans les parcs nationaux aux alentours de Darwin, il nous sera difficile
de faire des achats sur place.
Pour notre dernière
soirée, nous profitons du barbecue de notre auberge.
Levés tôt, nous
quittons l’auberge pour aller récupérer le 4x4 comprenant l’équipement de
camping que nous avons loué à la compagnie « Hook up ». Nous
repassons récupérer tout notre barda à l’auberge et nous voilà on the road again !
Nous roulons une bonne partie de la journée pour rejoindre le Parc National de Kakadu, qui non seulement est le plus grand d’Australie (19 000km²) mais est en plus classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. L’intérieur de cette plaine marécageuse est protégé des tempêtes par des mangroves, lieu de prédilection des crocodiles d’eau douce mais aussi des crocodiles marins pouvant mesurer jusqu’à 6 mètres de long ! Traversée par trois grandes rivières, la West, la South et l’East Alligator River, elle se transforme en lac végétal pendant la mousson permettant aux crocodiles de se déplacer un peu partout. Du coup, chaque année, au début de la saison sèche, les rangers sont obligés de fermer un grand nombre de sites touristiques et de campings afin de déplacer les crocodiles éventuellement présents. On en dénombre quand même 80 000 ! A cette période, les rivières asséchées forment des billabongs, sortes de trous d’eau (et repères de crocodiles), qui se couvrent de nénuphars et de lotus roses. La partie sud de Kakadu est plus sèche et comprend des forêts d’eucalyptus et quelques poches de rainforest.
Arrivant tardivement, nous n’avons que le temps de visiter Mamukala, une plateforme d’observation des oiseaux, avant de nous rendre dans un premier camping « Merl », situé au Nord du parc.
Pour cela, il nous faut traverser deux cours d’eau en voiture et nous sommes plus rassurés une fois de l’autre côté !
Nous nous
installons et sommes abordés par le ranger chargé de récupérer le paiement de
l’emplacement. Celui-ci nous met en garde par rapport aux moustiques et nous
conseille de porter un pantalon et des manches longues. Pas du tout effrayés
par ces propos, nous prenons ces conseils un peu à la légère. Jusqu’ici, nos
répulsifs achetés en France ont toujours été plutôt efficaces.
La tombée de la nuit
arrive et nous sommes tranquillement assis autour de notre table quand
l’attaque commence ! Des moustiques par centaines ont débarqué de nulle
part et il y en a de plus en plus. Jamais, jamais, jamais, nous n’avions vu
ça ! N’ayant pas prévu cela, il nous faut quand même cuisiner en extérieur
et malgré les répulsifs, le port de jean et T-shirt à manches longues (alors
qu’il fait encore plus de 30°C), nous passons une soirée horrible !
Nous ne sommes pas au bout de nos peines car au moment de nous coucher dans la voiture aménageable en lit, les moustiques s’invitent et même toutes vitres fermées, il doit bien y en avoir une trentaine parmi nous ! 1h de lutte et nous pouvons enfin dormir à peu près tranquille. Réveillés à 2h du matin par les quelques survivants et la chaleur, nous avons le malheur de sortir pour aller aux toilettes. Une nouvelle lutte s’engage et c’est difficilement que nous retournons dans les bras de Morphée.
Au petit matin, les
moustiques sont toujours présents mais en quantité minime. Le bilan est lourd
et Jonathan s’en sort bien mieux que moi (une bonne soixantaine de piqûres
si ce n’est pas plus) ! Nous déjeunons, plions bagages et filons en
direction du premier lieu de visite, Ubirr. Une balade de 1km permet de voir des
peintures aborigènes à même la pierre. Très importantes dans leur culture, ces
peintures rupestres sont une sorte de rituel et chaque peinture est réalisée
pour un lieu bien précis et pour une raison bien particulière. Ici, les plus vieilles
datent d’au moins 20 000 ans et sont plus anciennes que les peintures
paléolithiques de Lascaux! Après avoir grimpés au sommet de ces rochers, nous profitons
d’une vue magnifique sur l’ensemble du parc.
Nous nous rendons
ensuite à Cahills Crossing, une rivière où il semble possible d’apercevoir des
crocodiles. Malheureusement, nous n’en verrons pas. Nous repartons pour Jabiru
avant de nous arrêter au Bowali Visitor Centre.
Bien informés sur l’état des routes et les zones fermées au public, nous remontons en voiture pour Nourlangie. Ce chemin de 1,5km permet également d’observer des peintures aborigènes et d’avoir un autre point de vue sur le parc.
Nous ne traînons pas et
filons ensuite à Nawurlandja, un énième panorama sur le parc à 600m de haut. De
loin, nous apercevons l’un des billabongs les plus touristiques, Anbangbang,
fermé à cette période de l’année.
2h de route plus tard
et après une quinzaine de kilomètres de piste, nous installons à nouveau le
campement à Kambolgie. Le paysage alentour a en partie brûlé et ce n’est pas le
seul que nous verrons. En effet, les rangers et les aborigènes brûlent
régulièrement des zones relativement grandes en prévention de feux de forêts
mais aussi afin que le sol se régénère. Cette fois, nous sortons la tente en
prévision même si un ranger nous a informé qu’il n’y avait pas beaucoup de
moustiques dans la partie sud du parc. Au final, nous n’en entendrons pas un et
la soirée sera bien plus agréable que la veille.
Le lendemain, nous
quittons les lieux pour Yurmikmik Walk afin d’emprunter la Motor Car Falls
Walk. Cette marche de 7,5 kilomètres mène à des chutes d’eau. Malheureusement,
l’étroitesse du chemin et les nombreuses herbes hautes ne nous inspirant pas
confiance (il y a de nombreux serpents venimeux en Australie), nous rebroussons
chemin et nous rabattons sur la Boulder Creek Walk de seulement 2km.
Déçus, par ce
changement de plan, nous quittons les lieux et prenons la route du Litchfield
National Park, un des parcs nationaux les plus récents du Territoire du Nord,
d’une superficie de 1500 km². Une longue route nous attend.
En chemin, nous
nous arrêtons pour déjeuner et arrivons finalement à destination en fin de
journée. Nous visitons les Magnetic Termite Mounds, des termitières
géantes allant jusqu’à 5 mètres de haut et ayant plus de 50 ans pour les plus
anciennes.
Nous établissons notre dernier campement à Florence Falls.
En début de matinée,
nous commençons nos visites par Florence Falls. Nous effectuons la ballade
d’1,5km menant au bas de cette double chute d’eau avant de nous rendre à Buley
Rockhole, une série de piscines naturelles où pour une fois, il est possible de
se baigner (pas de crocodiles dans cette zone).
Nous partons ensuite
pour Tolmer Falls, où une balade de 45 minutes permet d’explorer les
alentours des chutes.
En dernier lieu, nous
nous rendons à Wangi Falls, la cascade la plus connue de ce parc. En temps
normal, la baignade est autorisée mais en cette période, la présence de
crocodiles n’ayant pas encore été vérifiée, interdiction formelle de mettre un
orteil dans l’eau !
L’heure du déjeuner
approchant, nous pique-niquons sur place avant de repartir pour Darwin. Pour
cela, nous empruntons une piste d’une quarantaine de kilomètres, nous
paraissant interminable avant de récupérer l’autoroute menant à Darwin.
En milieu d’après-midi,
nous passons nettoyer la voiture avant de la ramener au loueur. Nous retrouvons
notre auberge, ravis de ces 4 jours de camping ;-) et profitons de notre
dernière soirée autour d’un barbecue.
Le lendemain, une journée de train nous attend pour Alice Spring, à près de 1500km de là ! Arrivée prévue le surlendemain au matin.
Bon on va mettre les choses au clair, c'est pesant tout ça.
RépondreSupprimerC'est vraiment dur là.
Un peu de compassion s'il vous plaît mettez des photos vilaines, des paysages inintéressants au possible ...
Pensez un peu à nous, ça devient déprimant !
Signé le séquestré de Bandol
(qui est aussi le supporter Toulonnais, au passage à bas le MHR)
PS : j'ai pris 2 cartons de Château Barthès (bandol rouge) ça devrait le faire.
Grosses bizes les trotters
C&N
(signifie Clem & Nad au cas où)
Oh fait mon johnny ya pas de coiffeurs dans toute l'Océanie ?!
RépondreSupprimerClem
Un coucou de Palavas les Flots, où nous avons posé les valises, pour un petit moment. Après Tahiti, ça change ! Super voyage, l'Australie on ne connait pas encore, ces immensités waouhhhhh... ....je vais remonter le temps dans votre blog car pas encore eu le temps de lire certains pays ! Notre équipière de la trans pacifique, Carine, est à Darwin en ce moment, elle à traversé en van du sud au nord,même période que vous 2, et est en auberge de jeunesse...peut-être vous croiserez-vous... Bises à tous 2,
RépondreSupprimerMarie et Luc
Désolée je n'ai rien pu faire pour l'ordi...
Profitez bien. Ca doit changer de Tahiti en effet!
RépondreSupprimerNous n'avons croisé aucune Carine durant notre tour. Une autre fois à un autre endroit peut-être... Qui sait?
Merci d'avoir aidé Mam pour l'ordi. De toute façon, je crois qu'il n'y avait rien à faire à part le renvoyer chez le constructeur!
Nous sommes maintenant en partance pour la Bolivie après une dizaine de jours au Chili.
Plus de news dans quelques jours!
Gros bisous
ps: j'espère vous voir quand on rentrera