lundi 12 mars 2012

L'aventure continue dans le Sud du Cambodge!


Assis dans le bar restaurant de l'hôtel, nous finissons tranquillement notre petit déjeuner matinal, attendant que l'on viennent nous chercher pour nous emmener à la station de bus de Siem Reap. Prévu à 6h30, notre pick-up aura près de 2h00 de retard! Ça valait encore le coup de se lever tôt!
Arrivés sur place, pas de bus à l'horizon... et impossible d'obtenir une explication de la part de l'employé de la compagnie Neak Krorhorm (pour ne pas la citer). Il préfère nous ignorer, ce qui a le don de nous énerver! Bien évidemment c'est presque sans surprise que le bus ne nous a pas attendu, une fois de plus!
Tout revient à peu près dans l'ordre lorsqu'un membre du personnel d'une autre compagnie de bus, Sorya, compréhensif et serviable, nous prend en charge. Ce dernier nous réserve 2 places pour le prochain bus, qui doit partir 1h30 plus tard. Nous patientons tant bien que mal, assis à même le sol en compagnie d'Erik, un jeune allemand dans la même situation que nous et qui se rend au Laos.

Partis quasiment à l'heure (on arrête pas le progrès) et malgré quelques tronçons de route un peu accidentés, nous arrivons sans encombre. Nous débarquons ainsi tous les trois à Kompong Cham, capitale provinciale du pays pour y faire étape en direction du Sud du Cambodge. Nous partons sacs sur le dos en direction du Mekong, où nous avions repéré un hébergement, le Mekong Hotel.

Après avoir déposés nos affaires, nous nous rendons tous les 3 sur les berges du Mekong pour accéder au célèbre pont de bambou permettant d'aller sur l'île de Koh Paen. Nous parcourons les 200 mètres du pont à pieds et le flux ininterrompu de motos et de voitures ne nous facilite pas les choses. Ce pont temporaire n'existe que de mi-février à juin, soit seulement à la saison sèche. Nous arrivons sur cette grande île et nous installons avec Erik sur l'une des plages. Nous profitons ainsi des derniers instants de la journée et du très beau coucher de soleil.






Nous rentrons ensuite à l'hôtel pour nous préparer et ressortir pour dîner aux alentours du marché. Malheureusement, nous constatons que le soir venu, Kompong Cham est vidée de ses habitants et pas le moindre endroit pour dîner au centre ville. Nous partons donc trouver un restaurant le long des berges du Mekong, qui semblent un peu plus animées. Nous passons une agréable soirée avec Erik, qui nous informe qu'il va aussi en Nouvelle-Zélande. Ce sera peut-être l'occasion de se revoir là-bas!


Nous repartons tous les deux de l'hôtel le lendemain matin après un dernier au revoir à Erik. Comme d'habitude, il nous faut attendre un peu avant que le bus daigne venir nous récupérer.


Après 3h30 de route, nous arrivons dans la capitale, Phnom Phen, où nous devons changer de bus. Cet arrêt nous permet de déjeuner, avant de repartir en direction de Kampot.





Il fait déjà nuit lorsque nous arrivons à destination. A peine le temps d'arriver que les tuk-tuk nous attendent à la descente du bus. Nous n'y prêtons presque pas attention et partons dans les rues très peu éclairées de Kampot à la recherche d'une guesthouse. Notre bon vieux guide du routard et les lampes de poche à la main, nous essayons tant bien que mal de nous repérer. Après quelques minutes de recherche, nous décidons de nous installer à Pepper Guesthouse, l'une des nombreuses guesthouses du coin. Nous laissons notre paquetage dans la chambre et dînons au restaurant de la guesthouse.


Après une grasse matinée bien méritée, nous nous mettons en route vers le marché situé au nord de Kampot pour déjeuner. Hélas, nous déambulons dans un marché étroit qui nous semble peu intéressant et dont les odeurs environnantes ne nous motivent pas à rester pour nous restaurer.



Sous une chaleur qui nous rappelle Angkor, nous longeons la rivière Stung Sanke, décidés à trouver un restaurant ombragé! Nous atterrissons dans une petit gargote à l'ombre, la plupart des restaurants étant malheureusement orientés en plein soleil. Nous y faisons la connaissance du chef cuisinier de l’hôtel restaurant Rikitikitavi (attention à la prononciation), qui nous aide a commander notre déjeuner. La cuisinière ne parlant pas un mot d'anglais, l'affaire semblait mal engagée sans l'intervention du chef cuisinier, venu prendre lui aussi sa pause déjeuner. Nous le remercions avant qu'il ne reparte et lui disons que nous viendrons sûrement dans son établissement dîner ou boire un verre le soir même.



Après un petit tour dans la ville très calme de Kampot, nous rentrons à la guesthouse pour y trouver un peu de fraîcheur.


Nous étant allègrement posés, nous nous décidons enfin à aller dîner en ville et tester le fameux hôtel restaurant Rikitikitavi. Situé sur une terrasse faisant face à la la rivière, l'endroit est très sympathique et nous passons une très agréable soirée. Avant de repartir, nous remercions une fois encore le chef pour sa très bonne cuisine, qui nous pensons est la meilleur que nous ayons mangés jusqu'à présent au Cambodge.


Nous nous levons le lendemain matin de bonne heure pour prendre le bus en direction de Kep et l'île de Koh Tonsay. Nous arrivons une demi-heure plus tard et prenons dans la foulée un tuk-tuk pour le port de Kep avec un couple de français voulant profiter d'une journée sur l'île de Koh Tonsay.
Kep. Nous accostons rapidement et nous mettons une nouvelle fois en quête d'une guesthouse. Seules 7 familles ont l'autorisation de gérer les 7 guesthouses existantes (soit une soixantaine de bungalows) et uniquement sur la plage principale.
Nous choisissons la Yeay Meng Guesthouse et déposons nos affaires dans le bungalow avant de prendre notre petit déjeuner face à la mer.

Nous profitons de la journée pour nous poser sur la plage, bronzer un peu (accessoirement prendre quelques coups de soleil !) et se faire amis avec les innombrables chiens de notre guesthouse. Nous aurons aussi le plaisir de retrouver Thomas et Stéphanie que nous avions rencontré à Siem Reap, venus passer une journée sur l'île avant de terminer leurs vacances au Cambodge.




Nous terminons cette très bonne journée en admirant le magnifique coucher de soleil depuis nos deux hamacs. Paisible moment, d'autant plus que l'île s'est vidée de ses visiteurs journaliers, arrivant en masse tôt le matin !



Nous expédions notre douche pour nous rendre dans l'un des restaurants guesthouses afin d'y savourer du poisson et du crabe, les principales spécialités locales. Pêchés le jour même, les crabes sont ensuite mis dans des paniers immergés. Ils sont récupérés par le serveur au moment de la commande. La scène vaut vraiment le coup !
Après une longue attente, nous pouvons apprécier notre dîner qui s'accompagne tout naturellement de riz, mais aussi du plus important : le poivre de Kampot. Cette épice est considérée comme l'un des meilleurs poivres au monde. D'ailleurs, son exploitation réduite à néant lors de la période khmers rouges a failli disparaître.
La soirée gastronomique touchant à sa « faim », nous rejoignant en deux temps trois mouvements le bungalow pour la nuit.


Réveillés facilement par la chaleur de notre bungalow, nous nous préparons vite fait bien fait pour rejoindre le restaurant de la veille, la qualité des plats et la gentillesse du serveur nous ayant poussés à y revenir.
Nos pancakes et nos œufs aussitôt avalés, nous partons faire le tour de l'île, ne mesurant qu'environ 2km². Ainsi, nous descendons par le sud, où se trouvent un petit village de pêcheurs. Ces derniers vivent essentiellement de la pêche et notamment de la pêche d'algues qu'ils font séchés au soleil. Nous ne sommes pas vraiment sûr de ce qu'ils en font après mais il semblerait que ce soit pour les manger ! Après 2 heures et demi durant lesquels nous n'aurons croisé que quelques touristes, quelques locaux et certainement l'unique cochon de l'île nous terminons notre mini périple.










De retour sur la plage principale, nous déjeunons avant de nous poser à l'ombre sur la plage, en évitant les coups de soleil. Nous profitons de notre dernier coucher de soleil sur Koh Tonsay avant d'aller dîner dans notre « table » favorite.


Le lendemain, nous partons de bonne heure pour Kep, petite station balnéaire crée par les Français en 1908, d'où nous avions embarqué. A peine arrivés, nous trouvons un tuk-tuk et nous rendons à Kep Seaside Guesthouse.
Nous y déposons nos bagages avant de filer en direction du marché aux crabes. Là, des dizaines de vendeuses maintiennent des crabes au frais dans des paniers en osier au bord du rivage.




A côté, se trouve d'autres étales où l'on trouve le fameux poivre de Kampot et bien d'autres produits.



Nous faisons quelques achats avant d’apercevoir des étales pour se restaurer. De magnifiques poissons grillés nous tendent les nageoires pour une somme plus que modique ! Nous n'hésitons pas longtemps et nous attablons.


En retournant flâner dans le marché, nous rencontrons un cambodgien parlant plus que bien le français ! Il nous demande de nous asseoir avec lui et insiste pour nous offrir un verre. Nous acceptons et nous voilà parti pour 2 heures de conversation fort intéressante avec Det, la soixantaine, ayant étudié en France et vécu 35 ans entre la Normandie et Paris. Il nous raconte un peu sa vie, son refus de rentrer au pays aux moments du régime khmers (le ministre des affaires étrangères de l'époque étaient venus en France chercher les « intellectuels » pour soit disant reconstruire le pays alors qu'en fait, tous ceux qui sont rentrés ont été tués...), la suppression de sa bourse d'études et les petits boulots sur Paris qui se sont enchaînés, la rencontre de sa femme, la naissance de sa fille. Il nous explique qu'aujourd'hui il a décidé de rentrer pour retrouver ses racines et qu'il est maintenant guide touristique. Nous parlons économie, politique, histoire et au final, le temps passe sans que nous ne nous en rendions compte !
Nous avions prévu à la base une éventuelle visite du Parc National de Kep mais finalement, l'après-midi étant déjà bien avancée, nous laissons Det à ses occupations et nous optons pour une balade le long de la côte avant de rentrer à la guesthouse.







Le soir venu, nous allons dîner dans un restaurant que Det nous a conseillé. Nous y mangeons encore une fois du crabe face à la mer avant de rentrer. Le lendemain, un nouveau départ matinal nous attends, cette fois, pour Phnom Penh, la capitale, notre dernière destination au Cambodge.

2 commentaires:

  1. Qu'est ce que ça a l'air beau ce Cambodge !Je crois que ça me plairait !!!!
    Auré et Yann sont partis ce matin....j'avoue que je les aurai bien accompagnés.
    Ils sont super heureux de partager la découverte de la Nouvelle-Zélande avec vous.C'est génial que vous viviez cette aventure tous les quatre . .Profitez en bien .Je vous embrasse.

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  2. Coucou les petits cousins, moi aussi j'aurai aimé me glisser dans vos sacs à dos, je me serai faite "minçotte", ce Cambodge est bien dépaysant mais j'aurai bien aimé partager la nouvelle zélande, j'ai une copine de la gym qui y part à la fin du mois avec son fils, elle a loué un van aussi. Je vous embrasse et profitez bien tous les 4.

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