Un dernier petit déjeuner à l’hôtel en compagnie de Francis et nous
voilà prêt à partir en taxi pour l’aéroport de Lima. Notre départ pour l’Argentine
est prévu pour le début d’après-midi et l’arrivée en début de soirée.
Malheureusement pour nous, notre vol est retardé d’une heure et demie. Le
système de climatisation de l’appareil, lorsqu’il est à l’arrêt, a apparemment eu
un problème. Il fait beaucoup trop chaud dans l’avion. Il nous faut attendre
que la température baisse à l’intérieur avant de pouvoir embarquer. Lorsque
nous pouvons enfin monter dans l’avion, il est vrai qu’il ne fait pas froid…
Les couvertures fournies ne nous seront d’aucune utilité ! lol !
Après 4 heures de vol, nous descendons de l’avion, enfin presque… le
système d’ouverture des portes de l’avion nous laisse poiroter pendant 30
minutes à l’intérieur de l’appareil… no comment. Nous récupérons rapidement nos
bagages et rejoignons notre chauffeur qui nous attend déjà depuis une bonne heure!
A bord de sa Renault Espace Picasso, nous atteignons notre Bed &
Breakfast, Palermo Viejo, aux alentours de 22h. Pour information, les argentins
sont fans des voitures françaises : Peugeot, Renault et Citroën notamment.
La capitale argentine en regorge tout comme le reste du pays.
Ariel, le propriétaire du B&B, nous donne quelques conseils sur
les restaurants alentours et nous sortons enfin dîner à proximité. Malgré
l’heure tardive, beaucoup d’argentins n’ont pas encore dîné. Dans le pays, il
est coutume de sortir tard et les restaurants ne sont pris d’assaut qu’en
milieu de soirée.
Nous profitons de notre premier diner en Argentine pour déguster une
bonne viande, élément principal de la cuisine argentine. Pour ne pas faire les
choses à moitié, nous l’accompagnons d’un Malbec, l’un des principaux cépages
du pays. Il faut dire que l’Argentine est le 6ème pays producteur et
consommateur de vin au monde ! Les vins valent vraiment le détour, bon et
pas cher en plus ! La soirée étant bien avancée, nous rentrons nous
coucher, la journée ayant été longue.
Nous débutons notre journée tardivement, celle de la veille n’ayant
pas été de tout repos. Nous rendant dans 2 jours dans la ville de San Ignacio,
nous devons absolument acheter les billets de bus. Pour cela nous nous rendons à
Retiro, la gare routière de Buenos Aires, située à l’est du centre-ville. Nous arrivons sur place en une vingtaine de minutes de
bus.
Nous faisons le tour des comptoirs des différentes compagnies que nous avions repéré au préalable et achetons finalement nos billets pour San Ignacio et Puerto Iguazu (la destination suivante) par le biais de la compagnie Via Bariloche.
Nous faisons le tour des comptoirs des différentes compagnies que nous avions repéré au préalable et achetons finalement nos billets pour San Ignacio et Puerto Iguazu (la destination suivante) par le biais de la compagnie Via Bariloche.
Nous ressortons de la gare routière pour grignoter un bout avant de
repartir en direction du B&B. Nous profitons de la fin de journée pour
organiser nos deux dernières semaines de voyage ici en Argentine.
Le soir venu, nous dînons dans un restaurant italien. Ici, la culture
italienne est très présente car plus de 3 millions d’italiens ont immigré en
Argentine entre les années 1857 et 1940. Ils représentent ainsi près de la
moitié du total des étrangers étant venu s’installer ici ! Et aujourd’hui,
près de la moitié de la population a une ascendance italienne ! Il en
résulte un accent très chantant et lorsque les argentins parlent espagnol, on
dirait presque qu’ils parlent italien !
Le lendemain, dimanche, nous nous levons en début de matinée. C’est le
jour du marché aux puces dans le quartier de San Telmo. Jusqu’à la fin du
XIXème siècle, c’était un quartier résidentiel chic mais de nombreuses
épidémies, notamment de fièvre jaune, ont poussé les riches familles à s’éloigner
des rives du fleuve. Ainsi, de nombreux immigrants européens, notamment
italiens, sont venus s’y installer suivi par des intellectuels, des artistes, des
antiquaires et des brocanteurs. San Telmo est aujourd’hui un quartier
populaire, un peu bobo où il fait bon vivre.
Nous petit-déjeunons, nous renseignons auprès de nos hôtes pour nos
trajets en bus de la journée avant de filer prendre le bus. Il nous faut trois
quart d’heure pour rejoindre l’endroit. Il est déjà près de 11 heures lorsque
nous arrivons sur place et la foule est déjà présente. Les rues sont noires de
monde…
Nous nous rendons en premier lieu à la Plaza Dorrego. C’est là que se
trouve le cœur du marché d’antiquaires et de brocanteurs. Malgré le monde, nous
flânons longuement sur la place, regrettant d’être limités en poids dans les
avions !!
Nous continuons ensuite notre promenade sur la Calle Defensa, l’une
des rues où se trouvent de nombreuses boutiques d’antiquaires. Du fait que
cette brocante soit devenue très touristique, de nombreux vendeurs s’installent
désormais tous les dimanches dans cette rue principale du quartier. On trouve
également des mini-orchestres, des chanteurs, des danseurs de tango, des mimes,
etc.
Nous flânons ensuite dans le marché couvert du quartier
où, au milieu des maraîchers et des bouchers, on trouve aussi des antiquaires !
Nous déjeunons sur place avant de nous diriger en milieu d’après-midi
vers la Plaza de Mayo, d’où nous prendrons le bus pour le quartier de la Boca.
Non pas que le quartier soit très éloigné, mais ce quartier n’est pas très sûr.
Il s’est développé à la fin du XIXème siècle le long du port, fait de bric et
de broc et a été très marqué par les nombreuses vagues d’immigrants, attirés
par l’activité portuaire de la ville. C’est dans ce quartier qu’est né le tango !
Aujourd’hui, le port est envasé et pollué, les usines désaffectées et il est
encore habité par une population très pauvre.
Une quinzaine de minutes nous suffise pour rejoindre Caminito. Il s’agit
d’une ancienne voie de garage, devenue l’une des rues les plus célèbres de
Buenos Aires. Dans les années 1920, elle inspira au compositeur Juan de Dios
Filiberto un tango qu’il nomma Caminito. Dans les années 1950, un grand metteur
en scène, amis de ce compositeur, eu l’idée d’en faire un théâtre de rue, alors
que le quartier était plus ou moins à l’abandon. Puis, dans les années 1970,
les habitants de ce quartier pauvre reçurent l’autorisation de la municipalité
de montrer leurs œuvres dans la rue. Les maisons de tôles se sont ainsi couvertes
de couleurs vives et l’endroit est devenu très touristique.
Nous nous promenons, profitant de ce lieu assez unique
et des rues adjacentes, sans toutefois nous éloigner.
En fin d’après-midi, nous partons prendre le bus pour rentrer au
B&B. Nous n’avons pas beaucoup de chemin à faire, l’arrêt de bus n’étant qu’à
deux rues de là, mais ce peu de chemin dans le quartier nous suffit pour voir
qu’en effet, il ne fait pas bon traîner à la Boca. Nous croisons un ou deux
groupes de jeunes traînant et de nombreuses carcasses de voitures brûlées, mais sinon l’endroit est plutôt
désert et très calme. Les bâtiments sont sales, certains insalubres, et les
usines désaffectées ont les vitres brisées.
Trois quart d’heure plus tard, nous arrivons au B&B pour récupérer
nos sacs et filons quelques minutes plus tard reprendre un autre bus pour
Retiro. Ce soir, nous partons en bus cama pour San Ignacio. Le départ est prévu
vers 19h30. Arrivée prévu le lendemain vers 8h !
Dans 4 jours, votre RETOUR.....nous le savourons
RépondreSupprimerà l'avance !
C'est Stendhal qui disait :
" Ce que j'aime dans le voyage c'est
l'étonnement du retour ".
Souhaitons donc beaucoup d'étonnement et que
l'atterrissage (sens propre/sens figuré ) se
fasse en douceur .
Un bouquet de baisers.