Aujourd’hui, nous quittons
Cusco pour nous rendre à Huacachina, petite oasis de 200 habitants dans le
désert au sud de Lima. A 7 h pétante, le taxi nous attend devant notre hôtel pour
nous amener à l’aéroport de Cusco. Situé à 6 kilomètres au sud-est du
centre-ville, le chauffeur nous y dépose en deux temps trois mouvements. Après
une heure et demie de vol, nous voici dans la capitale du Pérou, Lima (8,5
millions d’habitants pour l’aire urbaine).
Les bagages en main, nous
prenons directement un deuxième taxi pour la gare de bus de la compagnie Cruz
del Sur. Lima n’ayant pas de gare routière centrale, chaque compagnie dispose
de la sienne. Près de 40 minutes plus tard, nous voilà à patienter dans la file
d’attente de la gare pour acheter nos billets de bus pour Ica. Il était moins
une : nous venons d’acheter les deux derniers billets pour le prochain
départ ! Néanmoins, il nous faut patienter deux heures dans le café de la
station avant de partir… Enfin ! Installés confortablement dans le bus, il
nous faut encore près de 5 h pour arriver jusqu’à Ica.
Sur place, nous en profitons
pour réserver nos billets de retour. Ainsi fait, nous demandons au personnel de
Cruz del Sur où nous pouvons trouver un taxi officiel pour nous emmener à
Huacachina. Ils nous indiquent un jeune d’une vingtaine d’année et c’est dans
une ambiance de musique reggae que nous finissons notre voyage de la journée.
En un peu moins d’un quart
d’heure, notre chauffeur nous dépose devant le Huacachinero Hotel. Nous
l’avions repéré dans le Routard mais les prix sont bien plus élevés que ceux
indiqués ! Nous passons donc notre chemin.
Il est près de 20h et nous
voilà une nouvelle fois à la recherche d’une chambre. Nous avions pourtant jeté
un œil sur le site internet Tripadvisor mais entre hôtels minables, hôtels avec
bedbugs (puces de lit), auberges de jeunesse trop festives ou encore hôtels
hors de prix, nous avions placé nos espoirs dans ce seul hôtel. Finalement,
après plusieurs aller-retours, nous acceptons une chambre miteuse avec salle de
bain commune pour une nuit dans l’Hostal Barco… Nous continuerons les
recherches le lendemain. Après tout, nous allons quand même rester ici
plusieurs jours et avions envie de nous poser dans un endroit un peu sympa.
Nous déposons les affaires et
partons immédiatement dîner à la Casa de Bambu. Cette petite adresse
familiale, dont nous avons entendu beaucoup de bien, ne nous déçoit pas.
Le lendemain, après une nuit
dans un lit plus que douteux, nous partons petit-déjeuner à la Casa de Bambu. Huacachina
étant une petite oasis, il n’y a pas énormément de bons restaurants. En chemin,
nous passons à l’Hotel Curasi pour voir les chambres. Emballés par cet hôtel,
que nous avions évité à tort suite à un commentaire mentionnant des bedbugs sur
Tripadvisor, la réceptionniste nous explique que la cliente s’est trompée et
que l’auberge en question est celle dans laquelle nous avons dormi ! Ah
ben ça c’est fait ! Vu l’écart de standing entre les deux hôtels, nous
n’avons pas de mal à la croire. Une heure plus tard, nous nous installons dans
notre nouvelle chambre.
Nous partons ensuite nous
promener autour de l’oasis. En ce dimanche, de nombreux péruviens sont venus
passer la journée et les rues sont plutôt animées. Certains pique-niquent,
d’autres ont loué des planches pour faire un peu de sandboarding, tandis que
d’autres encore font du pédalo pendant que les enfants barbotent dans l’eau. Nous croisons également un chien sans poil (très prisé ici au Pérou)!
Nous déjeunons au restaurant
de l’auberge Desert Night avant d’aller nous poser autour de la piscine de
notre hôtel. Trop dur... ;-). Après ces derniers jours plus que chargés,
nous avions bien besoin de nous poser un peu. Mine de rien, changer
d’hôtels tous les 2-3 jours, c’est quand même fatiguant.
Après notre dure journée de labeur,
nous nous préparons pour aller dîner une nouvelle fois à la Casa de Bambu. Malheureusement
en ce dimanche soir, le restaurant n’est pas ouvert et nous nous rabattons une
nouvelle fois sur l’auberge Desert Night.
En ce troisième jour, nous ne
faisons guère plus que le précédent, allant de la Casa de Bambu à la piscine de
notre hôtel et à la terrasse du restaurant Desert Night. Nous réservons quand
même une session de sandboarding dans les dunes de Huacachina pour le lendemain
après-midi au sein de notre hôtel. En effet, c’est l’endroit idéal et très
réputé au Pérou pour s’adonner aux joies de la glisse sur sable. Un grand
nombre d’agences et quasiment tous les hôtels proposent des circuits tout au
long de la journée avec leurs propres buggies. D’ailleurs, depuis notre arrivée,
nous ne cessons d’entendre vrombir les areneros (buggies des sables) amener les
hordes de touristes aux sommets des dunes.
Le soir venu, nous retrouvons
une énième fois le restaurant Desert Night pour y diner avant de filer nous
coucher.
Pour notre dernière journée à
l’oasis, nous réapparaissons à l’heure du déjeuner à la Casa de Bambu. Nous en
profitons pour faire un peu plus connaissance avec la gérante du restaurant. Très
sympathique, cette canadienne quarantenaire vit au Pérou depuis quelques années
avec son mari péruvien et leurs deux enfants. Après quelques recommandations
concernant le sandboarding (plusieurs personnes se blessant sérieusement en
perdant le contrôle de leur planche), nous la saluons avant de rejoindre l’hôtel.
Aux alentours de 16h, nous sommes récupérés par le chauffeur de buggy qui est aussi notre guide pour l’excursion. Accompagnés par deux belges flamands et un groupe d’asiatiques, nous nous installons dans le buggy pour nous rendre à l’entrée du site. Nous payons ensuite un droit d’accès avant de partir en trombe dans les dunes de Huacachina ! Ça remue dans tous les sens et mieux vaut être bien attaché ! Les cris fusent, on se croirait à la fête foraine.
Aux alentours de 16h, nous sommes récupérés par le chauffeur de buggy qui est aussi notre guide pour l’excursion. Accompagnés par deux belges flamands et un groupe d’asiatiques, nous nous installons dans le buggy pour nous rendre à l’entrée du site. Nous payons ensuite un droit d’accès avant de partir en trombe dans les dunes de Huacachina ! Ça remue dans tous les sens et mieux vaut être bien attaché ! Les cris fusent, on se croirait à la fête foraine.
Nous faisons un premier arrêt
au milieu de dunes avec en fond l’oasis, avant de repartir de plus belle un peu
plus loin.
Le deuxième arrêt est destiné à nos premières descentes de dunes en
sandboarding. Le guide nous donne une planche à chacun, un coup de wax derrière
la planche avec une bougie (pour éviter que le sable n’accroche à la planche). Il
nous explique vaguement qu’il nous faut descendre la première dune, remonter un
peu plus loin, descendre la deuxième et qu’il nous attendra de l’autre côté,
avant d’aider rapidement les 3 asiatiques à s’élancer. A plat ventre sur la
planche et la tête la première, j’ai peur pour eux ! Mais aucun souci, ils
arrivent un par un en bas sans problème.
Nous faisons comprendre au
guide que nous voulons descendre la dune debout sur la planche et ce dernier
repart dans le buggy nous attendre de l’autre côté. Aucune explication
technique, aucune aide, aucune mise en garde… La canadienne nous avait prévenu.
D’où l’aspect dangereux de la chose car pour quelqu’un n’ayant jamais fait de
snowboarding, la gamelle est quasiment assurée… D’ailleurs, vu l’état du
matériel… une planche avec 4 velcros, difficile de la contrôler. On démarre
dans un sens et la planche finit par tourner pour nous mettre le mauvais pied en avant… quand on n’a
pas l’impression qu’il y a trop de jeu au niveau des velcros et qu’on ne pourra
pas tourner… Obligés de s’arrêter au milieu
de la pente et de refixer tout ça avant de s’élancer.
Rien à voir avec le snowboard
au final. Autant la neige glisse magnifiquement bien, autant le sable accroche
un maximum. Et puis quand on s’ensable, ça n’est pas la même qu’avec la
neige... Bien moins agréable aussi car le sable s’immisce partout. Malgré tout, on rigole bien,
et après une première descente un peu hésitante, on arrive quand même à
négocier un virage ou deux !
Nous remontons ensuite dans le
buggy pour nous rendre à l’endroit d’où nous profiterons de 2 autres descentes.
Nous effectuons quelques photos, certaines prisent « sur le vif »...
Enfin, nous repartons une
dernière fois pour les montagnes russes (on n’exagère pas du tout) avant de
s’arrêter au milieu de nulle part pour admirer le coucher du soleil.
Notre dernier arrêt nous
permet de faire une dernière photo de l’oasis avant la tombée de la nuit et
nous rentrons enfin à l’hôtel… Contents de notre sortie et surtout content
d’être rentré entier !
Nous passons notre dernière
soirée au restaurant Desert Night.
Au matin, nous déjeunons rapidement,
achetons de quoi pique-niquer et nous voilà partis en taxi pour le terminal de
bus de Ica. Notre bus part en milieu de matinée pour Lima. Comme d’habitude, avec
la diffusion de films, le trajet passe rapidement.
Nous arrivons en milieu d’après-midi au terminal de Lima. De là, nous trouvons un taxi officiel et partons pour l’hôtel que nous avions réservé sur les conseils de Carla (la brésilienne rencontrée à Aguas Calientes) : Miraflores House, dans le quartier le plus sûr de Lima, Miraflores.
Nous arrivons en milieu d’après-midi au terminal de Lima. De là, nous trouvons un taxi officiel et partons pour l’hôtel que nous avions réservé sur les conseils de Carla (la brésilienne rencontrée à Aguas Calientes) : Miraflores House, dans le quartier le plus sûr de Lima, Miraflores.
Une fois sur place,
nous nous installons rapidement dans notre chambre. L’une des demoiselles du
personnel de l’auberge, Patricia (parlant un peu le français), nous donne
gentiment des informations pratiques et avisés sur Lima.
Une bonne heure plus tard, nous voici en train de remonter à pied l’Avenida Comandante Espinar, l’une des artères principales du quartier de Miraflores. Ce soir, nous avons décidé de nous concocter un bon dîner à l’auberge ! Ca faisait longtemps ! Après quelques courses chez Wong (le Carrefour péruvien), nous rentrons pour nous faire un petit apéritif vin et fromage !
Dès notre retour, l’ambiance est déjà très conviviale. Francis, le propriétaire des lieux ne manque pas de discuter avec ses hôtes. Il nous propose d’ailleurs de l’accompagner pour dîner avec un autre couple à Grimanesa Vargas, l’un des meilleurs restaurants d’anticuchos du pays ! Nous remettons notre tête à tête au lendemain et les suivons dans les rues de Miraflores. Après 10 minutes de marche, nous arrivons à destination. Malgré la foule de clients qui se presse, nous sommes rapidement servis et nous attablons où nous pouvons. La dégustation de nos brochettes de cœur de bœuf, accompagnées de pommes de terre et d’un épi de maïs bouillit, est un vrai délice !
Une bonne heure plus tard, nous voici en train de remonter à pied l’Avenida Comandante Espinar, l’une des artères principales du quartier de Miraflores. Ce soir, nous avons décidé de nous concocter un bon dîner à l’auberge ! Ca faisait longtemps ! Après quelques courses chez Wong (le Carrefour péruvien), nous rentrons pour nous faire un petit apéritif vin et fromage !
Dès notre retour, l’ambiance est déjà très conviviale. Francis, le propriétaire des lieux ne manque pas de discuter avec ses hôtes. Il nous propose d’ailleurs de l’accompagner pour dîner avec un autre couple à Grimanesa Vargas, l’un des meilleurs restaurants d’anticuchos du pays ! Nous remettons notre tête à tête au lendemain et les suivons dans les rues de Miraflores. Après 10 minutes de marche, nous arrivons à destination. Malgré la foule de clients qui se presse, nous sommes rapidement servis et nous attablons où nous pouvons. La dégustation de nos brochettes de cœur de bœuf, accompagnées de pommes de terre et d’un épi de maïs bouillit, est un vrai délice !
Nous repartons à l’auberge en
mode balade digestive. Dès notre arrivée, Francis nous fait préparer quelques
piscos sour que nous dégustons tous ensemble dans le salon. C’est l’occasion de
faire plus ample connaissance avec Alvaro et Leti, le couple américain ayant
dîné avec nous. Elle est originaire du Mexique, lui du Honduras. Venus en
vacances pour 2 semaines au Pérou, ils profitent de leur dernière soirée sur
Lima avant de repartir le soir-même pour Los Angeles. En milieu de soirée, leur
taxi vient les récupérer et après avoir salué les autres personnes présentes
dans le salon, nous montons nous coucher.
Le lendemain matin, nous partons
visiter le centre historique de Lima. Mieux vaut prendre le taxi ou le bus, car
il faut près d’une heure et demi de marche pour s’y rendre depuis l’endroit où
nous logeons. Déposés par le chauffeur à la Plaza de Armas (également appelée
Plaza Mayor), nous profitons des bâtiments alentours. Sur l’un des 4 côtés se
trouve le Palacio de Gobierno, la résidence du chef de l’état. Datant de 1937,
cet édifice ne se visite plus. Cependant, il est possible d’assister à la
relève des gardes en fanfares aux alentours de midi. La place est également
bordée par la cathédrale. Malgré son apparence ancienne, cet édifice a été
reconstruit plusieurs fois à cause des nombreux séismes.
Nous flânons ensuite dans les
rues du centre-ville sans toutefois dépasser la ligne dessinée par Patricia sur le plan qu'elle nous a remis,
nous signifiant que l’endroit n’est pas sûr et qu’il ne faut pas s’y rendre.
Vers midi, nous retournons vers la place pour jeter un œil à la relève des
gardes avant d’aller nous balader vers les quelques rues réputées pour les
nombreux magasins d’artisanats.
Nous déjeunons ensuite avant
de partir vers la Plaza San Martin. Arrivés sur place, nous tombons sur une
manifestation. Nous ne traînons pas longuement dans le coin avant de rentrer à
l’hôtel. Le tour aura été bref, mais Lima est une grande ville et les
nombreuses voitures, la masse de gens dans les rues rendent la visite assez
éprouvante. De plus, nous avons encore un paquet de choses à préparer avant
notre départ pour Buenos Aires.
Nous profitons de l’après-midi pour nous renseigner sur les hôtels pour Buenos Aires. Malheur à nous. Nous aurions dû nous y prendre bien plus à l’avance ! Tous affichent complet… Nous finissons, après une après-midi entière et l’envoi de plusieurs emails, par réserver un Bed & Breakfast dans le quartier de Palermo, le quartier bobo. Le propriétaire nous arrange un transfert en taxi depuis l’aéroport ce qui nous arrange bien car nous arriverons en début de soirée et n’avons pas envie de galérer à trouver un taxi officiel à cette heure-là. Voilà qui est enfin fait !
Nous passons notre dernière soirée en tête à tête autour d’un repas préparé à l’auberge. Nous discutons également un moment avec Francis avant de nous coucher. Le lendemain, un taxi nous récupérera vers 10h pour nous emmener à l’aéroport de Lima. Direction Buenos Aires et l’Argentina !
Nous profitons de l’après-midi pour nous renseigner sur les hôtels pour Buenos Aires. Malheur à nous. Nous aurions dû nous y prendre bien plus à l’avance ! Tous affichent complet… Nous finissons, après une après-midi entière et l’envoi de plusieurs emails, par réserver un Bed & Breakfast dans le quartier de Palermo, le quartier bobo. Le propriétaire nous arrange un transfert en taxi depuis l’aéroport ce qui nous arrange bien car nous arriverons en début de soirée et n’avons pas envie de galérer à trouver un taxi officiel à cette heure-là. Voilà qui est enfin fait !
Nous passons notre dernière soirée en tête à tête autour d’un repas préparé à l’auberge. Nous discutons également un moment avec Francis avant de nous coucher. Le lendemain, un taxi nous récupérera vers 10h pour nous emmener à l’aéroport de Lima. Direction Buenos Aires et l’Argentina !
On peut dire que vous avez fini en beauté la visite de cet avant dernier pays, avec cette oasis et ses dunes. Magnifique lieu aux couleurs superbes.
RépondreSupprimerSouhaitons que l'Argentine vous offre d'aussi beaux paysages !
Lola a eu l'air d'apprécier ce post !
" Tout plein " de bisous.