Le Pérou, on nous en avait beaucoup parlé… Le Machu
Picchu, on en avait rêvé…Cette petite vingtaine de jours à travers ce pays très
touristique nous a permis d’en avoir un bel aperçu. Il faut savoir qu’à la
période où nous y étions, les touristes étaient déjà nombreux et les prix bien
plus élevés que ce à quoi on s’attendait.
La superficie du pays faisant 2 fois et demie celle
de la France, nous n’avons visité que 2 des 3 zones géographiques :
l’altiplano et la région côtière plutôt désertique. La forêt amazonienne, ce
sera pour une autre fois. Niveau température, on a eu plutôt froid dans l’altiplano,
tandis que sur la côte, le temps était très humide et plutôt chaud. D’ailleurs,
du mois d’avril à octobre, la ville de Lima ainsi qu’une bonne partie de la côte
est constamment dans le brouillard, donnant un aspect blanchâtre au ciel. On a
l’impression qu’il pourrait se mettre à pleuvoir d’une minute à l’autre mais
non, c’est le climat qui veut ça !
A notre arrivée au Pérou, nous avons presque eu
l’impression de retourner en Inde pour l’état des rues, des habitations… Et
c’est vrai qu’au final, sortie des centres anciens et des grandes villes, on
n’a pu se rendre compte que la plupart des habitations sont en piteux état.
Ici, les ferraillages dépassent un peu partout comme si les maisons n’étaient
pas encore finies. Pareil pour les hôtels, les magasins… Tout à l’air inachevé,
en suspend… Peut-être construisent-ils un peu plus dès qu’ils en ont les
moyens ? Le Pérou, malgré le tourisme, reste un pays très pauvre.
Nous avons trouvé les péruviens plutôt serviables
mais comme en Bolivie, c’est un peuple que nous avons trouvé plutôt froid. Dans
certains endroits très touristiques, nous avons été très souvent alpagués dans
la rue et au bout d’un moment, c’est vrai que ça devenait un peu gonflant.
Cusco et Aguas Calientes ont été les pires endroits pour cela.
Par contre, d’un point de vue culinaire, on a bien
mieux mangé qu’au Chili. Ici le quinoa est roi ! Tous les menus commencent
systématiquement par une soupe de quinoa et pratiquement à tous les repas, les
pommes de terre sont servies en accompagnement. Il y a également une variété
impressionnante de maïs et contrairement à nous qui ne le mangeons pratiquement
qu’en salade, ici on en fait des soupes, du pain et bien d’autres choses.
Nous avons appréciés le Pérou pour :
- la préservation du style colonial de certains
bâtiments
- l’architecture de certains quartiers notamment
des centres anciens
- la gastronomie
- la présence quasi permanente de lamas et
d’alpagas !
- la qualité des trajets en bus tels que ceux de la
compagnie Cruz del Sur
Nous avons moins appréciés le Pérou pour :
- les sollicitations constantes dans les commerces,
devant les restaurants…
- le fait que souvent, on essayait de nous faire
payer plus cher même pour une simple bouteille d’eau !
- le prix d’entrée du Machu Picchu et des billets
de train pour Aguas Calientes, un peu abusé quand même !
- le peu d’intérêt de la plupart des péruviens pour
les touristes
- la surfréquentation de certains lieux
touristiques
Le Pérou nous a surpris pour :
- le faciès assez marqué des péruviens
- la présence importante des forces de police,
notamment dans les lieux touristique
- la saveur des anticuchos, un vrai délice, on le
répète !
- le nombre de chiens errants
Pour ce qui est de notre itinéraire, Puno ne
présente pas vraiment d’intérêts, à part pour les îles très touristiques du Lac
Titicaca. Cependant, de toute les îles que nous avons eu la chance de visiter
pendant tout notre voyage, ça n’est certainement pas celle-là que nous aurons
préféré !
Impossible de se rendre au Pérou sans passer par Cusco,
Aguas Calientes et le Machu Picchu, ce dernier étant le symbole majeur de
l’architecture et de la culture Inca.
N’oublions pas aussi Arequipa et le Canyon de
Colca, où se trouve l’un des plus profond canyon au monde. Arequipa, tout comme
Cusco, est une grande ville, mais nous l’avons trouvé plus agréable car moins
touristique.
Huacachina nous a bien plus pour faire une halte de
quelques jours pour nous reposer, mais le village ne présente pas énormément
d’intérêts et le sandboarding n’était pas vraiment ce à quoi on s’attendait.
Pour ce qui est de la capitale Lima, enfermée dans
sa brume épaisse, elle n’est que peu attrayante et l’insécurité qui y règne ne
nous a pas incité à rester longtemps. C’est une ville très polluée où le trafic
est impressionnant.
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